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« Depuis la crise des subprime, l’OCDE a fait son autocritique », affirme Françoise Roure, chercheure associée à l’Université de Paris I, dans cette interview accordée à Mediatico lors du premier Forum BioRESP. L’Organisation de coopération et de développement économique, qui regroupe aujourd’hui 35 pays membres, a ainsi « décidé d’opter pour une croissance plus inclusive, permettant d’intégrer les externalités négatives », poursuit celle qui est aussi présidente de la section Sécurité et risques du Conseil général de l’économie, au sein du ministère de l’Économie et des Finances.

Dans cette nouvelle approche de la macro-économie, la bioéconomie est un axe majeur d’investigation : elle est fondée sur la substitution de matériaux fossiles à des matériaux vivants, qui permettent de produire des biens et des services équivalents, voire meilleurs, mais dans des conditions respectueuses de la planète et des générations qui viennent. La bioéconomie est donc au cœur des politiques publiques qui visent à atteindre les Objectifs de Développement Durable fixés par les Nations Unies.

 

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