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La bioéconomie, dont les produits organiques se nourrissent par essence du tissu agroalimentaire mondial, doit relever un défi de taille : se substituer à l’économie traditionnelle, afin d’économiser les ressources fossiles. Le défi est majeur et, pourtant, la transition peine à s’enclencher, relève Pierre-Alain Schieb, prospectiviste à l’OCDE, dans cette interview accordée à Mediatico lors du premier forum BioRESP : « La principale barrière au développement de la bioéconomie est d’abord… économique », affirme-t-il.

En effet, les produits issus de la bioéconomie ne sont pas compétitifs dans de nombreux domaines. « En bioéconomie, les processus industriels sont plus courts, moins coûteux et moins dangereux que dans l’industrie classique, mais les bénéfices environnementaux ainsi générés ne sont pas incorporés dans le prix final ». Or, avec un prix du pétrole et du gaz actuellement très bas, il est encore bien difficile d’être compétitif face à l’économie pétrochimique.

 

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