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Denis Ranque, président du conseil d’administration de Airbus Group, défend un droit souple pour encadrer la rémunération des dirigeants. Selon lui, toute tentative de régulation serait contreproductive, inappropriée, éloignée de la réalité quotidienne des entreprises, ne s’appliquerait qu’en France alors que les grandes entreprises sont toutes mondialisées, et aurait même comme effet pervers d’inciter à contourner la loi. N’en jetez plus, le message délivré en marge du colloque “Renforcer la RSE : soft law ou droit contraignant ?”, organisé par AEF Développement durable et AEF Ressources humaines le mardi 14 octobre 2014, dont l’agence Mediatico était partenaire, est suffisamment clair.

 

Un message pas très surprenant de la part d’un grand patron français, a fortiori quand on sait que Denis Ranque est également président du Haut comité de gouvernement d’entreprise, mis en place par l’Afep et le Medef. Ces deux mouvements patronaux sont à l’origine d’un code de gouvernance en entreprise, dont la réforme l’an dernier a justement permis de mettre en place la règle du “Say on pay”. Celle-ci consiste à soumettre au vote de l’assemblée générale des actionnaires l’ensemble des rémunérations des dirigeants. Les entreprises s’y sont soumises à 98% et seuls de rares écarts ont été prévenus en amont, souligne Denis Ranque dans cette interview vidéo. le progrès est donc en marche, même si la transparence manque encore parfois lorsque l’on cherche à connaître certains détails en matière de rémunérations des cadres dirigeants.

 

Pour aller plus loin :

– Découvrir le guide d’application du code Afep Medef, portant notamment sur la rémunération des dirigeants 

– Comprendre le “Say on Pay” et le vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, depuis 2014 en France

– D’autres vidéos de MEDIATICO sur la rémunération des dirigeants

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