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Oui à l’eau potable, non à la déforestation, aux énergies polluantes et aux pesticides : le secteur financier prend, lui aussi, sa part dans la lutte contre le dérèglement climatique. Ainsi, la banque britannique HSBC a-t-elle décidé de former pas moins de 3.000 collaborateurs dans le monde aux enjeux climatiques et à leur prise en compte dans les métiers de la finance, explique Marine de Bazelaire, directrice du développement durable de HSBC, dans cette interview vidéo accordée à Mediatico.

 

Le mécénat permet également de motiver les collaborateurs sur l’enjeu climatique. A mi-chemin entre le mécénat de compétences et des sessions de team building, HSBC propose en effet à quelques équipes de partir en forêt pour participer à des opérations de reboisement, ou encore de concourir à la préservation de zones humides. “Cela permet ensuite de mieux mobiliser les collaborateurs sur l’orientation globale de HSBC vers le zéro carbone”, explique Marine de Bazelaire.

 

Reste un enjeu de taille à relever chez HSBC, celui de son coeur de métier. En tant qu’investisseur, HSBC porte en effet une double responsabilité : servir à ses clients le rendement financier qu’ils attendent, mais aussi éviter de dégrader l’environnement par le biais des financements qu’il accorde. Dans ce cas, comment continuer de financer les énergies polluantes ou dangereuses ? La question est facile à poser, moins facile à résoudre pour certains établissements financiers. “Nous allons regarder de près notre portefeuille, c’est l’un des grands enjeux à venir”, reconnaît Marine de Bazelaire dans cette interview vidéo.

 

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