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Chouette, Olivia Grégoire reste au gouvernement. Après avoir défendu l’économie sociale, solidaire et responsable dans le précédent gouvernement – et avoir soutenu Emmanuel Macron avant même le lancement de sa campagne présidentielle – elle est désormais porte-parole du gouvernement d’Elisabeth Borne 1. Nous allons la voir et l’entendre chaque mercredi, après le conseil des ministres. Mais ce ne sera plus, hélas, pour défendre l’ESS : elle s’efforce déjà de déminer les « polémiques » qui minent le nouveau gouvernement !

Alors, qui d’autre pour incarner l’ESS au gouvernement ? Et qui pour la Vie associative ? Au fait, qui aussi pour la Cohésion sociale ? Qui pour la politique de la Ville ? Et encore qui pour une politique du Logement ? Personne. Absolument, personne ! Pas un ministre, pas un ministre délégué, pas un secrétaire d’État n’est en charge de ces fonctions. Incroyable. Comme si les enjeux sociaux ne valaient pas la moindre chandelle gouvernementale.

Pas étonnant que 58% des Français se disent mécontents de la composition de ce nouveau gouvernement, selon un sondage Elabe pour L’Express et BFM TV, en partenariat avec SFR. Ils pensent à 71% que ce gouvernement ne sera pas efficace pour améliorer leur pouvoir d’achat, ni pour réduire les inégalités sociales (71%), ni pour relever le défi écologique (68%).

Cela valait bien la peine que la société civile se mobilise, publiant avant l’élection présidentielle moultes plaidoyers et livres blancs, revendiquant tous ou presque une représentation de leurs enjeux « au plus haut niveau » de l’État (revoir notre dossier). Alors, les réactions fusent.

Pour Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, « la déception est grande » car « les espoirs étaient forts que la vie associative, l’engagement et l’Économie Sociale et Solidaire trouvent des interlocuteurs politiques identifiés, à la hauteur des promesses d’un mode de gouvernance renouvelée, de l’intérêt des Françaises et des Français pour les associations, et face aux crises en chaîne auxquelles ces acteurs apportent des réponses essentielles » (lire ici).

Pour l’ONG Greenpeace, « les personnalités choisies » pour gérer la question climatique « n’ont pas d’expérience spécifique de leur sujet, ni de vision des enjeux globaux, si ce n’est une croyance aveugle dans les chimères de la croissance verte et des technologies qui n’existent pas ». Ouch ! Directement visées, Amélie de Montchalin, ministre chargée de la Transition écologique et de la Cohésion territoriale, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, qui demandent à être jugées avant tout sur leurs actes (lire ici).

Enfin, pour Thierry Falconnet, président de l’association d’élus Ville et banlieue et maire PS de Chenôvre, l’absence de ministère de la Ville constitue une « relégation » au second plan des questions sociales, rattachées au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (lire ici).

ESS France, pour l’heure, évite la surenchère, car rien n’est définitivement joué. Rappelons-nous que le Logement, déjà oublié dans le premier gouvernement Philippe, avait été réhabilité quelques jours plus tard au rang de secrétariat d’État. Tout vient à point à qui sait attendre. Rappelons-nous aussi que dans le même gouvernement Philippe 1, l’ESS avait échu à un Haut-Commissaire aux compétences interministérielles. A l’impossible, nul n’est tenu.

Enfin, surtout, le second tour des élections législatives va bousculer le jeu des maroquins ministériels après le 19 juin. D’une part, parce que les ministres candidats – ils sont quinze – devront démissionner du gouvernement s’ils sont battus, a imposé Emmanuel Macron. Y compris la Première ministre. Qui prend les paris ? D’autre part, parce qu’une seconde vague de nomination de secrétaires d’État interviendra après le 19 juin, a annoncé l’Élysée (lire ici).

Tous les espoirs sont donc encore permis que l’ESS soit représentée dans le gouvernement Borne 2. A Bercy, ou ailleurs. Pour peu, bien sûr, qu’il y ait bien un gouvernement Borne 2.


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