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ACCUEIL » L'ACTU » Mireille Lizot, Léa Nature : “Il faut une fiscalité incitative pour le mécénat environnemental”

Mireille Lizot, Léa Nature : « Il faut une fiscalité incitative pour le mécénat environnemental »

Par Mediatico 11/09/2020

Et si la fiscalité aidait davantage les entreprises à soutenir la cause environnementale ? C’est l’idée que défend Mireille Lizot, directrice des Engagements de Léa Nature, fine connaisseuse en la matière puisque le groupe vend des produits alimentaires et cosmétiques bio depuis sa création, en 1993. Installé à La Rochelle, l’entrepise réalise aujourd’hui 450 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Egalement engagée depuis 2007 dans le mouvement « 1% For The Planet », Léa Nature demande à chacune de ses marques bio de reverser 1% de son chiffre d’affaires annuel à la protection de l’environnement : « C’est comme un impôt vert que l’on s’impose« , explique Mireille Lizot. Une démarche courageuse… et pas du tout rentable : « En France, on peut défiscaliser le mécénat environnemental à hauteur de 0,5% de son chiffre d’affaires, explique-t-elle, il y a donc forcément 0,5% supplémentaires ponctionnés directement dans la poche des actionnaires, c’est très impliquant« , ajoute-t-elle.

En France, 7% du mécénat global soutient la défense de l’environnement

Depuis 2007, Léa Nature a ainsi reversé 11 millions d’euros à des projets environnementaux portés par des associations locales comme nationales : l’ONG Planète Urgence qui lutte pour préserver la biodiversité, Générations Futures qui se bat contre les pesticides et les OGM, mais aussi Terre d’Abeilles en Occitanie, Graines de Troc à La Rochelle, Les Ailes de la Vie, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), ou encore France Nature Environnement (FNE)… Un engagement sincère, coûteux pour l’entreprise !

Trop peu d’entreprises s’engagent sur du mécénat environnemental en France, déplore-t-elle : à peine 7% du mécénat global vient soutenir la défense de l’environnement. A l’évidence, on peut aller plus loin. « Il faudrait un outil qui soutienne avec une fiscalité moindre les entreprises qui fabriquent bio et sur le territoire français, afin d’encourager le mouvement« , estime encore Mireille Lizot. Pour stimuler la transition écologique tant attendue par les citoyens, il nous faut donc une fiscalité incitative. La balle est dans le camp de Bercy.

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Edito

  • Bon anniversaire à la Loi Pacte ! Et à la Loi ESS ?

    Le Mouvement Impact France aurait pu célébrer le 4e anniversaire de la Loi Pacte la semaine dernière, mais ses membres étaient occupés à bien d’autres festivités : après plusieurs semaines de débats enflammés sur les réseaux sociaux (lire sur Mediatico), Pascal Demurger et Julia Faure ont en effet été élus haut-la-main, ce 24 mai, à la co-présidence du MIF, par 86% des adhérents. Un « plébiscite », assure le Mouvement (lire le communiqué). Sachant qu’une liste unique se présentait, le score m’apparaît toutefois un peu plus mitigé : 14% des adhérents ont voté contre – et pourraient donc quitter le mouvement – refusant le projet politique de la nouvelle gouvernance, qui entend élargir le MIF à des entreprises particulièrement engagées… dans la droite ligne des opportunités ouvertes par la Loi Pacte de 2019.  Certes, le réseau de conseil et d’audit KPMG ne fera pas partie du MIF : violemment critiqué sur les réseaux sociaux pour favoriser l’optimisation fiscale des entreprises, donc à rebours d’un engagement vertueux des entreprises pour leurs parties prenantes et leur écosystème, KPMG a en effet renoncé in extremis à intégrer le conseil d’administration du MIF. Mais d’autres entreprises plus classiques, dites « à mission », labellisées B-Corp, ou considérées comme « exemplaires » en matière de RSE, deviennent pour leur part administratrices du Mouvement Impact France : c’est le cas de la SNCF ou de Doctolib. Merci la Loi Pacte… même si cela dérange certains ! Promulguée le 22 mai 2019, voilà 4 ans tout juste, la loi Pacte voulait instaurer un Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises (PACTE). À coup de multiples dispositions fiscales d’une part, mais aussi en repensant le partage de la valeur avec les salariés, les écarts de salaires, la gouvernance des entreprises et leur place dans la société, allant jusqu’à leur proposer d’instaurer une « raison d’être » voire une « mission » sociétale dans leurs statuts. Quatre ans plus tard, à quoi la loi Pacte a-t-elle servi ? Ses 221 articles, fort disparates, la rendent bien difficile à évaluer. France Stratégie la juge trop « récente » pour en dresser le bilan (lire son rapport), estime les avancées bien timides sur le partage de la valeur et considère que le statut de société à mission reste encore « marginal » dans l’économie française. Cette loi, que Mediatico a toujours jugé progressiste pour le monde de l’entreprise, est-elle pour autant une mauvaise loi ? Assurément non. Le Mouvement Impact France peut-il s’en revendiquer, même à demi-mots ? C’est évidemment son droit souverain, même si cela irrite une partie de l’économie sociale et solidaire. Faut-il pour autant réviser la loi Pacte ? Personne ne demande rien de tel. Alors pourquoi faudrait-il revoir la Loi ESS de 2014, dite loi Hamon ? D’un anniversaire à l’autre, celle-ci fêtera l’an prochain ses 10 ans. Certes, le temps de l’évaluation est un peu plus long, mais bien trop court encore aux yeux d’ESS France qui aimerait bien la voir entièrement appliquée avant de vouloir la réviser. Or, plusieurs voix de l’entrepreneuriat social réclament non seulement son évaluation, mais aussi, justement, sa révision. De l’ancien Haut-commissaire Christophe Itier à l’ex-président du Mouves Jonathan Jérémiasz (revoir son interview sur Mediatico), ils demandent notamment la réécriture du long article 1, qui porte sur la définition de l’ESS et assimile un peu trop vite l’entrepreneuriat social aux « sociétés commerciales de l’ESS » agréées ESUS (lire l’article 1). Qu’en pense Marlène Schiappa ? Au vu des débats enflammés des dernières semaines et de ceux qui pourraient encore advenir, la Secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire et à la Vie associative organisera jeudi une table ronde sur l’avenir de l’ESS. Mediatico y sera, avant de recevoir la ministre, dans notre studio, pour une interview sans détours. Nous l’interrogerons sur l’opportunité politique de débaptiser la Loi Hamon pour en faire une Loi Schiappa ! Non sans lui rappeler que de belles lois du secteur de l’économie sociale et solidaire parviennent à traverser le temps, voire les siècles. Comme celle qui protège nos libertés associatives depuis 1901. Recevez chaque semaine l’édito de Mediatico par e-mail

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  • Pascal Demurger, Maif : « Notre mission nous incite à privilégier nos sociétaires avant l’entreprise »

    Pascal Demurger est candidat avec Julia Faure à la co-présidence du Mouvement Impact France, qui tiendra son assemblée générale le 24 mai prochain. Pour l’occasion, Mediatico republie le portrait réalisé avec Pascal Demurger en 2020 sur son engagement d’entrepreneur à mission. A l’heure de la crise, et s’il était l’heure d’inventer un nouveau modèle d’entreprise tourné vers le « bien commun » ? Et si l’on réconciliait l’éthique et la performance de l’entreprise, pour gagner en attractivité et conquérir de nouveaux marchés ? C’est ce que font certains dirigeants “pionniers”, qui ont décidé d’inscrire dans leurs statuts une « mission » supérieure à celle de leur simple rentabilité. Et c’est ce qu’a fait la Maif. La mutuelle d’assurance connue pour son slogan “d’assureur militant”, a pour fonction première de protéger ses sociétaires, comme toute mutuelle. La Maif est donc devenue une entreprise à mission. Elle réalise près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, mais elle n’a pas d’actionnaires. Elle a centré sa raison d’être sur « l’attention sincère portée à l’autre et au monde». Et pour Pascal Demurger, son directeur général, conduire une entreprise à mission est « source d’un alignement personnel entre l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité », nous révèle-t-il dans cette longue interview. Bienvenue dans “Entreprises en Mission”. Le podcast de Prophil et Mediatico qui interroge l’engagement des entreprises et la sincérité de leurs dirigeants. [article initialement publié le 30/11/2020 sur Mediatico]

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  • Jonathan Jérémiasz : Impact France, du rassemblement à l’éclatement

    A quelques jours de son assemblée générale annuelle du 24 mai 2023, le Mouvement Impact France (MIF) apparaît plus que jamais divisé. Né en 2010 pour fédérer les entrepreneurs sociaux de France, ce mouvement a intégré la famille de l’économie sociale et solidaire avec la Loi Hamon de 2014. Presque dix ans plus tard, le mouvement est au bord de l’éclatement. Entretien vidéo très « cash » avec Jonathan Jérémiasz, ancien président du MIF, en profond désaccord avec les futures orientations du mouvement. Il se présente aujourd’hui comme porte-parole d’un tout nouveau « Collectif des entrepreneurs sociaux » qui rassemble déjà plus de 150 signataires. Extrait « Je ne sais pas si je suis un frondeur. Je ne suis contre la candidature de personne. Je suis contre un projet. C’est cela qui me pousse à sortir de ma réserve, car il y a des choses assez graves et fondamentales qui se passent dans le monde de l’entrepreneuriat social et de l’économie sociale et solidaire. » (Jonathan Jérémiasz) Décryptage : Jonathan Jérémiasz s’oppose au projet porté par les prochains co-présidents du MIF, Pascal Demurger et Julia Faure, respectivement directeur général de la MAIF et co-fondatrice de la marque de vêtements Loom. Leur projet consiste à élargir le Mouvement Impact France à des entreprises classiques, qui disent vouloir rechercher un impact positif de leur activité économique, mais qui ne sont pas des entreprises sociales. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont virulentes à l’égard de l’entrée au conseil d’administration du MIF d’entreprises comme Doctolib, la SNCF ou KPMG France, notamment. Extrait « La question de la limitation de la rémunération [de Pascal Demurger] n’est pas un détail, c’est un combat historique du Mouvement des entrepreneurs sociaux. C’est un combat pour la justice sociale, au cœur de l’entrepreneuriat social et de l’économie sociale et solidaire. » (Jonathan Jérémiasz) Décryptage :Dans le monde de l’entrepreneuriat social, il est communément admis que l’écart de rémunération entre le plus bas et le plus haut salaire ne dépasse pas dix fois le Smic. Selon les échelles de comparaison, Pascal Demurger gagnerait plus de 30 fois le Smic. La MAIF ne se revendiquant pas d’être une entreprise sociale, c’est le manque d’exemplarité des futurs co-présidents du MIF que pointe ici le Collectif des entrepreneurs sociaux, représentés par Jonathan Jérémiasz. Extrait « Le MIF est passé d’une logique de coalition entre acteurs indépendants à une forme de fusion-acquisition de l’ensemble des réseaux d’entreprises engagées. Le projet de départ était que les entrepreneurs sociaux inspirent le reste de l’économie, que les entreprises se rapprochent des entrepreneurs sociaux. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit ». (Jonathan Jérémiasz) Décryptage :Avant 2020, le Mouvement Impact France (MIF) s’appelait le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves). En 2020, à la fin de la présidence de Jonathan Jérémiasz, le Mouves avait initié une démarche d’élargissement aux entreprises engagées en lançant le collectif « Nous sommes demain » et les « Universités d’été de l’économie de demain ». Puis, les deux co-présidents élus en 2020, Jean Moreau et Eva Sadoun, respectivement fondateurs de Phénix et de Lita, ont proposé de fusionner le Mouves avec Tech For Good France : le MIF était né, avec le vote favorable de 90% des adhérents du mouvement. Trois ans plus tard, le collectif « Nous sommes demain » ne donne plus signe de vie et semble avoir été directement intégré au MIF, qui franchit cette année un nouveau palier dans son ouverture aux entreprises classiques. Dans l’économie sociale et solidaire, nombreux sont ceux qui pensent que le loup est entré dans la bergerie en 2020. Le Mouvement Impact France répond que la logique d’ouverture répond à une réelle nécessité face à l’urgence sociale et écologique, qui nécessite la mobilisation de tous.

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