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Le soutien des pouvoirs publics français à la biomasse est « très modeste au regard des projets qui foisonnent », constate Dominique Plumail, fondateur du Cabinet d’Études sur les Déchets et l’Énergie (Ceden) et coordinateur du projet européen BIOREG dédié aux ressources de biomasse, dans cette interview vidéo accordée à Mediatico lors du premier Forum BioRESP. En d’autres termes, la France pourrait faire beaucoup mieux dans le développement de la biomasse comme source d’énergie renouvelable, aux côtés d’autres sources naturelles comme le solaire, la géothermie, ou le biogaz.

Destinée notamment à alimenter les réseaux de chaleur urbains, la biomasse a bénéficié au début des années 2000 du soutien de l’ADEME, qui s’est traduit par une « envolée » du nombre de projets de chaleur urbains renouvelables, passant de quelques dizaines à plus de 500 aujourd’hui. Mais le secteur ne perçoit plus désormais que 200 millions d’euros d’aides annuelles au niveau national, loin des besoins de financement qui permettraient de passer à la vitesse supérieure et de contribuer aux objectifs de la loi de Transition énergétique pour la croissance verte.

 

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