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Mediatico

ACCUEIL » INFOS PARTENAIRES » Aésio Mutuelle - Le Podcast 2/  Capter les nouvelles formes d’engagement citoyen

2/  Capter les nouvelles formes d’engagement citoyen

Par Mediatico 04/07/2022

La perte de ressources bénévoles est estimée à 15% entre 2020 et 2022. Crise du bénévolat ou évolution des formes d’engagement ?
Télébénévolat, crowdacting, service civique, ce deuxième épisode de « Sens et Solutions » aborde les nouvelles formes d’engagement citoyen. De la raréfaction du bénévolat au passage à l’action des salariés, jusqu’au levier que représente la jeunesse pour les associations, comment actionner et capter ces ressources vives pour pallier la raréfaction des formes de bénévolat dites classiques ?

Intervenants :

  • Eric Piedfer, Directeur départemental USEP-UFOLEP 94
  • Jerome Lhote, Fondateur de Koom
  • Solène Aymon , Directrice engagement et communautés chez Makesense
https://ensemble.aesio.fr/aesio-mag/podcasts-aesio/sens-solutions-ess#ancre3
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Edito

  • Climat (social) incandescent : la France en état d’alerte

    Environnement, Social, Gouvernance : le triptyque « ESG » bien connu de l’économie sociale et solidaire et des milieux financiers, vient tout à coup questionner la France entière. Un ultime rapport du GIEC, un ultime 49.3 sur les retraites, une ultime tension inutile sur les méga-bassines… Comme une traînée de poudre, les signaux d’alerte embrasent le pays, pour qui veut bien les voir. Jamais la convergence des luttes n’a semblé si proche, si évidente. Au point de s’étonner d’entendre si peu les représentants de l’économie sociale et solidaire s’exprimer sur ces sujets brûlants. Alors même que le climat (social), lui, est incandescent ! Parlons d’environnement d’abord, puisque l’enjeu planétaire est supérieur à tous les autres. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), que nul n’a plus le droit de remettre en cause désormais, vient de rendre la synthèse finale de son sixième rapport, plus alarmant encore que les précédents. Il redit ô combien donner « priorité à l’équité, à la justice climatique, à la justice sociale, à l’inclusion et à des processus de transition justes » est essentiel pour favoriser la baisse des émissions et un développement humain résilient. « Chauffe qui peut », titre une partie de la presse. Choix bienvenu, nos confrères de Vert le média préfèrent mettre en lumière « les solutions du GIEC » pour réduire un peu notre niveau d’éco-anxiété. Parlons du département des Deux-Sèvres et de la méga-bassine de Sainte-Soline, qui a alimenté le robinet des chaînes d’info durant tout le week-end. Grandes comme plusieurs terrains de football, ces retenues d’eau artificialisent les champs. Elles sont construites par de riches propriétaires agricoles pour leur permettre d’arroser leurs cultures l’été prochain. Sauf qu’ils puisent « leur » eau dans les nappes phréatiques souterraines, que les autres agriculteurs de la région et les écologistes considèrent comme un bien commun. Comment ne pas imaginer l’affrontement ? Pourquoi avoir placé les forces de l’ordre d’emblée dans le camp de l’agriculture productiviste, encore une fois (nous le rappelions dans cette émission) systématiquement contre les combats écologistes ? Après le passage en force du 49.3 sur les retraites, voici un autre passage en force « à l’assaut » de l’expression de la colère démocratique. Environnement et Gouvernance ? Les deux combats sont liés. Il est grand temps de changer de méthode. Aujourd’hui la France a soif. Demain, elle aura faim. Le Social est donc aussi de la partie. Avez-vous vu ces agriculteurs bio, convertis récemment, qui finissent par y renoncer faute de consommateurs suffisants ? Oui, le bio est meilleur pour la santé, mais le bio est plus cher. En période d’inflation, de crise, de grèves… les consommateurs n’en peuvent plus. La pauvreté s’accroît. Écologie et Social, même combat. Dans le même temps, des vols de nourriture sont observés dans les grands magasins en France comme partout en Europe, indique le journal Le Monde. Nos Restos du Cœur, qui organisaient début mars leur collecte nationale, voient les dons diminuent tandis que leur fréquentation s’accroît. En urgence, ils n’ont d’autre choix que d’organiser des collectes locales complémentaires encore en cette fin mars, pour répondre à la demande. Climat (E). Pauvreté (S). Démocratie(G). La planète est en état d’alerte. La France aussi. Recevez chaque semaine l’édito de Mediatico par e-mail

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PORTRAIT ENGAGÉ

  • Laurence Méhaignerie, Citizen Capital : « Impact et rendement financier sont parfaitement conciliables »

    Citizen Capital a lancé hier avec SB Factory le premier fonds indépendant de contrats à impact, doté de 14 millions d’euros. Souscrit par le FEI, la banque SG et plusieurs fondations, familles et personnes privées, il entend financer des projets d’égalité des chances, d’innovation pour l’emploi et d’économie circulaire (en savoir plus). Pour l’occasion, retour sur le portrait engagé de sa fondatrice, Laurence Méhaignerie, que Mediatico avait rencontrée en 2021. Le monde de la finance est-il forcément froid et implacable ? Ou peut-il se mettre au service d’une éthique et des valeurs sociales et environnementales qui préoccupent aujourd’hui les Français ? Depuis plus de 10 ans, le fonds d’investissement Citizen Capital démontre qu’il est possible pour les investisseurs de coupler un rendement financier ambitieux et impact tangible. Il est devenu l’an dernier « société à mission ». Il entend bien faire en sorte « que 100% des entreprises qu’il accompagne deviennent des sociétés à mission ». Sa présidente, Laurence Méhaignerie, explique dans notre interview qu’il n’a jamais été facile d’attirer les investisseurs classiques vers l’investissement à impact. Leur contribution est pourtant essentielle à la transition des modèles économiques. Mais tous les espoirs sont permis. Elle nous dit que « les plus belles entreprises du 21e siècle sont celles qui vont avoir un impact social et environnemental majeur ». Ce sont évidemment dans celles-ci il faut investir. Quant aux autres, « celles qui n’ont pas une vision claire de leur contribution à la société, elles ne créent pas de valeur stratégique ». Autant s’en détourner. Laurence Méhaignerie affiche aussi son optimisme devant l’évolution du marché. « Aujourd’hui, tout le monde veut avoir un impact, c’est très positif et cela n’existait pas il y a dix ans ». Et ne cache pas quelques surprises, parfois, devant les dossiers des entreprises à financer : « Nous voyons des projets à impact extraordinaires, mais qui ne portent pas de vision : ce sont les Monsieur Jourdain de l’impact », s’amuse-t-elle. Non sans souligner le risque de voir alors l’impact se déliter. Bienvenue dans “Entreprises En Mission”, le podcast de Prophil et Mediatico qui interroge l’engagement des entreprises et la sincérité de leurs dirigeants (…) Vous aimez cet épisode ? Abonnez-vous à notre podcast : https://podcast.ausha.co/entreprises-en-mission [Article publié le 22/02/2021, mais à jour le 15/03/2023]

    Voir ce portrait

INFOS PARTENAIRES

  • Malaise démocratique : comment sortir de la crise ?

    FANETTE BARDIN, DORIAN DREUIL, CHLOÉ RIDEL, JULIEN ROIRANT Comment changer les règles du jeu démocratique ? Et comment les citoyens peuvent-ils contribuer à ce processus ? Alors que l’adoption via l’article 49-3 de la Constitution de la réforme des retraites a reposé la question de la confiance dans les institutions, des outils existent pour sortir de la crise politique : à travers des États généraux de la démocratie, les citoyens pourraient être réellement associés, par la consultation et la délibération, à la réforme des institutions1. Démocratie française, le jour d’après. Le débat autour du projet de réforme des retraites et l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution ont mis en exergue les limites de nos institutions à faire vivre les différentes légitimités démocratiques. À l’heure où la confiance des Français dans leurs institutions est à son plus faible niveau depuis le mouvement des « gilets jaunes »2, la crise politique prend le risque de se transformer en crise de régime. En soixante-cinq ans d’existence, la Constitution de la Ve République de 1958 a été modifiée à pas moins de vingt-quatre reprises. Lors de ses vœux en décembre 2022, le président de la République a annoncé vouloir à nouveau réformer les institutions par les moyens d’une « commission transpartisane ». Réalisé pour AgoraLab3, en partenariat avec Démocratie Ouverte et Mieux Voter les 25 et 26 janvier 2023 sur un panel représentatif de 1 007 personnes, un sondage au jugement majoritaire de l’institut OpinionWay révèle que les Français veulent être associés au chantier de la réforme des institutions. Cette note propose une méthode pour sortir de la crise politique en associant les citoyens à la réforme des institutions à travers des États généraux de la démocratie. Huit Français sur dix souhaitent pouvoir contribuer au changement des règles du jeu politique C’est un thème de consultation « très important » pour près d’un tiers des Français et qui transcende les clivages politiques. Au-delà de l’écrasante majorité qui se dégage en faveur de l’association des citoyens aux modifications à apporter à la Constitution, il est intéressant de noter l’écart entre les deux propositions extrêmes soumises aux répondants. Alors que 31% estiment que le sujet de la consultation est « très important », seuls 4% d’entre eux considèrent que l’implication des citoyens à la réforme des institutions ne présente pas d’intérêt. L’analyse détaillée par profils de répondants montre par ailleurs une sensibilité plus importante des 25-34 ans, des femmes et des catégories socioprofessionnelles supérieures à cet enjeu (respectivement 88%, 85% et 87% d’opinions favorables). À l’inverse, les personnes de plus de soixante-cinq ans y sont un peu moins sensibles (76% le trouvent néanmoins important). Quelle que soit leur proximité politique, la proportion de Français considérant le sujet comme « important ou très important » ne descend jamais au-dessous des deux tiers. Cette proportion culmine à 95% chez les sympathisants Europe Écologie-Les Verts (EE-LV). Les personnes ayant voté blanc ou nul ou s’étant abstenues en 2022 se prononcent comme l’ensemble des Français (le sujet est important pour 82% d’entre elles). Seules les personnes se réclamant de la « majorité présidentielle » ou des Républicains sont moins de huit sur dix à considérer le sujet comme important (respectivement 68% et 70%). En observant la proportion des personnes considérant le sujet comme « très important », on constate une surmobilisation autour du sujet chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 (respectivement 47% et 46% pour une moyenne à 31%). Il est à noter que le taux de répondants considérant le sujet comme « très important » est le plus bas chez les électeurs d’Emmanuel Macron (17% tout de même). Les outils plébiscités pour réformer les institutions Ce sondage réalisé au jugement majoritaire4 offre un regard inédit sur les préférences des citoyens quant à la méthode nécessaire pour les associer. Les Français préféreraient recourir au référendum d’initiative citoyenne (RIC)5 pour réformer les institutions. Avec 34% de mentions « excellent » et « très bien », le RIC constituant obtient la meilleure évaluation parmi les quatre processus potentiels de réforme des institutions (mention médiane : « bien »). C’est également la proposition qui recueille le moins d’évaluations négatives (7,4% de mentions « à rejeter ») de la part des Français dans leur ensemble. La proportion de mentions « excellent » et « très bien » est la plus élevée parmi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen (respectivement 46,3% et 41,3%). En termes de proximité partisane, même s’ils lui attribuent la mention « assez bien », les électeurs d’Emmanuel Macron sont les seuls à ne pas privilégier le RIC constituant pour modifier la constitution. La convention citoyenne6 (tirée au sort) et l’assemblée constituante7 (élue) sont au coude-à-coude dans les préférences des sondés. Les deux propositions de création d’une assemblée dédiée à la réécriture de la Constitution atteignent également la mention « bien » dans notre sondage au jugement majoritaire. Bien que la convention citoyenne tirée au sort soit un peu plus clivante (proportion légèrement plus importante de mentions très négatives ou très positives), elle se hisse à la deuxième place du classement parmi les quatre processus potentiels de réforme des institutions. Si l’assemblée constituante élue est privilégiée (entre ces deux options) dans l’électorat de Jean-Luc Mélenchon (qui portait la proposition dans son programme à la présidentielle) et de Marine Le Pen, elle est davantage rejetée dans celui d’Emmanuel Macron. Seuls les électeurs d’Emmanuel Macron sont convaincus par la commission transpartisane8 sur la réforme des institutions. S’il obtient tout de même la mention médiane « assez bien », le dispositif annoncé par le président de la République pour relancer le chantier de la réforme des institutions se place dernier du classement parmi les quatre processus potentiels évalués dans le sondage. L’idée d’une commission transpartisane reçoit la plus grande proportion de mentions « insuffisant » ou « à rejeter » de la part des Français dans leur ensemble (19,9%). Cette proportion d’évaluations négatives et très négatives s’élève à 21,7% dans l’électorat de Marine Le Pen et à 21,6% chez les personnes ayant Lire la suite…

ESS ON AIR : LE REPLAY

  • Tiers-lieux et foncières solidaires, du rêve à la réalité

    Inclusion, solidarité, travail collectif… Chaque tiers-lieu est porteur de rêves, du désir de transformer la ville, voire parfois de changer la vie, rien que ça ! Beaucoup sont éphémères et la notion d’urbanisme transitoire fait gentiment son chemin. Mais certains tiers-lieux sont déjà pérennes… ou s’imaginent comme tels. Jusqu’à être parfois rattrapés par le mur de l’argent ! De quels rêves les tiers-lieux sont-ils porteurs ? Comment dépasser le mur de l’argent pour les réaliser ? Quelles solutions proposent les foncières solidaires ? Réponse dans cette émission avec nos invités : Simon Laisney, président du directoire de Plateau Urbain Suzanne Laquerre, co-coordinatrice Les Amarres-Yes We Camp Sébastien de Hulster, président co-fondateur de Bellevilles Cécile Arnoult, administratrice du fonds de dotation Kiléma A Césure, nouveau tiers-lieu parisien géré par Plateau Urbain, l’équipe de Mediatico a profité de l’inauguration du média coopératif Le Moment pour se poser quelques questions. Quelle relation entre les projets de tiers-lieux et les rêves qui les habitent d’une part, et la complexité à s’inscrire dans des schémas économiques qui rattrapent trop vite nos rêves d’autre part ? Pas facile de joindre les deux bouts. Mais certains parviennent à s’affranchir des contingences économiques, à inventer de nouvelles solutions, des concepts d’urbanisme transitoire ou des projets de foncières solidaires. Mais commençons par les rêves… Kiléma signifie « handicap » en malgache. Cécile Arnoult nourrit ce rêve depuis la naissance de sa fille, porteuse d’une trisomie 21. Et à ce jour, le projet Kiléma est triple : il inclut une maison d’édition, un fonds de dotation et un tiers-lieu axé sur la culture, l’inclusion et le handicap. Dans l’objectif, ambitieux, de parvenir à créer peut-être un jour un « handi-quartier ». Cécile Arnoult, Kiléma : « Notre tiers-lieu serait géré par des personnes en situation de handicap intellectuel, dans l’objectif de donner de l’emploi en milieu ordinaire aux personnes handicapées, mais aussi de leur donner un lieu de sociabilisation car le problème relève surtout de leur accès au lien social. Nous voulons donc un lieu ouvert sur la cité, qui pourrait prendre la forme de petits bâtiments accolés les uns aux autres, afin de créer un « handi-quartier ». » En attendant, d’autres rêves sont devenus réalité, au moins pour un temps. Suzanne Laquerre raconte l’ouverture du tiers-lieu parisien Les Amarras, en octobre 2020, sur le quai d’Austerlitz, entre le ministère des Finances et la Cité de la Mode. Ce lieu intègre deux services d’accueil de jour gérés par l’association Aurore, l’un pour les hommes isolés, l’autre pour des familles ou des femmes isolées. Pas moins de 400 personnes y sont accueillies chaque jour, mais ne peuvent pas y dormir. Suzanne Laquerre, Yes We Camp : « Les Amarres permettent d’offrir des premiers soins aux personnes en grande précarité, de se laver, de laver ses vêtements et de bénéficier d’un accompagnement social pour trouver un logement ou un projet professionnel. C’est un tiers-lieu où interviennent une vingtaine de structures professionnelles du travail social. Chez Yes We Camp, nous avons été appelés pour développer des activités et une programmation autour des question de justice sociale. Nous y avons lancé récemment une radio en ligne, la radio Tintamarres. » Dans les tiers-lieux, les rêves foisonnent. Depuis 10 ans, Plateau Urbain a ouvert 49 tiers-lieux en France, dont 21 sont actifs actuellement, indique Simon Laisney dans notre émission. Le rêve de Plateau Urbain, selon son co-fondateur, c’est que les temps qui n’étaient pas valorisés jusqu’ici dans l’occupation de la ville soient systématisés, comme le temps de l’avant-projet. Et que cela devienne une habitude, même dans le secteur privé. Pour autant, chaque bâtiment, chaque projet, même temporaire, comporte des spécificités qui orientent différemment les rêves des occupants. Simon Laisney, Plateau Urbain : « La typologie des bâtiment oriente ce qu’il est possible de faire. Si l’on est sur un bâtiment industriel, on attire des artisans ou des activités de construction. Si l’on est sur des bâtiments tertiaires, on aura des activités plus servicielles. Donc les rêves peuvent changer. Le rêve commun, pour Plateau Urbain, c’est d’avoir une mixité d’activités, avec des rencontres entre des professions différentes qui trouvent un objet commun. Pour porter, par exemple, la création un média coopératif ». La bonne nouvelle, c’est que si le mur de l’argent peut freiner les rêves les plus fous, il n’est pas infranchissable. Sébastien de Hulster est co-fondateur de Bellevilles, une société foncière qui intervient principalement en Ile-de-France, en Occitanie et dans l’Arc méditerranéen. Une société foncière, dites-vous, qui achète de l’immobilier pour le remettre en location ? Oui, mais une société foncière responsable ! Sébastien de Hulster, Bellevilles : « Dans notre foncière responsable, l’immobilier que l’on crée est mis au service des personnes qui l’occupent ou du territoire qui l’entoure, pas au service des associés, des actionnaires ou des dirigeants. Nous essayons de prendre le contre-pied de l’immobilier : sur les métropoles, on essaie de libérer l’immobilier et de le rendre moins cher pour des acteurs productifs, culturels ou de l’économie sociale et solidaire. Dans les milieux ruraux, dans les banlieues ou dans les zones délaissées par les investisseurs, on vient à l’inverse y mettre de l’énergie et de l’argent. » Le rêve de Bellevilles, mais aussi celui de Plateau Urbain, et celui de tous les acteurs de tiers-lieux qui veulent changer la vie ou transformer le monde, c’est que l’usage du sol, du foncier, des bâtiments, prenne en compte toutes les considérations sociales, environnementales, humaines, territoriales. Loin des seules considérations financières qui sont hélas toujours prioritaires dans notre système économique. Alors, rêvez bonnes gens. Mais surtout, dans les tiers-lieux ou ailleurs, donnez corps à vos rêves. Et passez à l’action !

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