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ACCUEIL » INFOS PARTENAIRES » Impact 13 Gestia Solidaire : Des logements moins chers et rentables, utopie ou réalité ?

Gestia Solidaire : Des logements moins chers et rentables, utopie ou réalité ?

Par Valentin 12/04/2021

Un français sur 5 a du mal à se loger, pourtant c’est un sujet peu adressé. Permettre aux personnes mal logées d’accéder à des logements moins chers tout en assurant de la rentabilité aux propriétaires, c’est la mission que s’est fixée Anne-Sophie Thomas, cofondatrice de Gestia Solidaire. On vous emmène à Lyon pour découvrir une agence de gestion locative plus responsable.  

Vidéo proposée par Antinéa Esteban

Interview et article réalisés par Luce Aubry-François

Des millions d’exclus, des loyers trop élevés : retour sur le mal logement en France ​

Selon le rapport 2019 de la fondation Abbé Pierre sur l’état du mal logement, il y a 15 millions de personnes mal logées en France, soit 22% de la population. Pourtant, les personnes sans-abris sont « seulement » 300 000. Qui sont ces millions de personnes invisibles touchées par le mal logement ? On en connaît malheureusement tous : des étudiants sans garant, des actifs sans CDI, des parents séparés avec un seul revenu… Ces personnes ne peuvent pas passer par des agences immobilières classiques car elles ne répondent pas aux 3 critères d’éligibilité : avoir des revenus 3 fois supérieurs au montant du loyer ; avoir un garant français ; avoir un CDI. Elles ne peuvent pas non plus se tourner vers les logements sociaux : leurs revenus étant trop importants, elles ne sont pas considérées comme prioritaires.

Le problème est d’autant plus fort dans les grandes villes, où les loyers ne cessent d’augmenter. Si l’on parle beaucoup de Paris, les villes de province ne font pas exception. Dans son observatoire sur le marché locatif privé français, le site LocService montre qu’entre 2019 et 2020, les loyers ont augmenté de 3 à 6% à Lyon, Tours, Nantes et Rouen. Bordeaux connaît la plus forte hausse, avec une augmentation de 7,89%. Comment lutter contre cette augmentation constante des loyers ? La problématique n’est pas simple. Les propriétaires investissent dans l’immobilier pour se constituer un patrimoine, préparer leur retraite ou l’avenir de leurs enfants. Ils ont très souvent un prêt à rembourser et le rentabiliser est leur souci majeur. Une préoccupation d’autant plus importante dans le contexte de crise sanitaire et économique actuelle.

Louer moins cher sans perdre de revenus, c’est possible ​

La solution de Gestia Solidaire ? S’appuyer sur des leviers fiscaux pour permettre aux propriétaires de réduire leurs loyers tout en rentabilisant leur investissement. L’agence conseille le loueur sur des lois de défiscalisation, comme la loi Cosse, qui permettent de déduire 30 à 70% des revenus locatifs imposables. En réduisant ses impôts, le propriétaire équilibre ses revenus et peut donc proposer un loyer moins élevé. Gestia Solidaire agit également sur les dépenses énergétiques, en accompagnant le propriétaire dans les travaux à mener pour rendre son bien plus performant.

On peut s’interroger sur les conséquences de ces loyers attractifs. Les propriétaires sont-ils assaillis de demandes ? Quid du locataire sans garant ou sans CDI qui, à l’instar des agences immobilières, peut refroidir le propriétaire ? Gestia Solidaire accompagne ces locataires moins favorisés en les aidant à trouver des aides complémentaires. Elle rassure également le loueur en trouvant des garanties de loyers impayés qui le protégeront contre les risques de non-paiement et de dégradations. Et si l’agence accompagne le propriétaire et le locataire en amont de la location, elle intervient également en cas de pépin une fois le contrat signé.

L’équipe de Gestia Solidaire

L’immobilier solidaire, un marché en plein développement

On ne ressent pas la concurrence car il y a beaucoup d’opportunités de faire l’immobilier solidaire.​

Anne-Sophie Thomas

Comme les agences immobilières classiques, Gestia Solidaire est soumise à la loi Hoguet, qui fixe des honoraires de gestion pour le propriétaire. Pour autant, l’agence lyonnaise a souhaité mettre en place un modèle cohérent par rapport aux besoins de ses clients. Les propriétaires règlent ainsi des honoraires équivalant à 8,9% des loyers et charges encaissés au moment de la location (contre 10% en moyenne dans les agences classiques). Les locataires quant à eux règlent des frais de 180€ pour la partie accompagnement à la mise en place des garanties et la recherche d’aides complémentaires. Des tarifs intéressants, quand on pense qu’habituellement un locataire doit régler des frais d’agence équivalent à un mois de loyer.

Ce nouveau modèle plus accessible et plus solidaire permet à Gestia Solidaire de se démarquer des acteurs traditionnels. D’autant que le marché est propice pour ce type de projet : « On ne ressent pas la concurrence car il y a beaucoup d’opportunités de faire l’immobilier solidaire. Nous avons fait le choix des propriétaires particuliers, mais certains agissent plutôt avec les promoteurs » explique Anne-Sophie. Le secteur de l’immobilier responsable est en plein développement et ouvre la voie pour de nouveaux modèles incluant les enjeux sociaux.

Quel avenir pour Gestia Solidaire ?​

Tout juste un an après sa création, l’agence a un portefeuille d’actifs de 80 biens et a déjà logé 20 locataires en direct. Et l’aventure ne fait que commencer. Après avoir fondé ensemble Gestia Solidaire, Anne-Sophie et son frère Emmanuel ont été rejoints par deux personnes chargées respectivement de la gestion locative et de la commercialisation des biens. La prochaine étape sera de se démarquer sur l’aspect digital. Accompagnée par la BPI et la FrenchTech Tremplin, l’équipe a obtenu une subvention pour créer des outils numériques qui lui permettront de louer plus facilement les biens. Et si pour l’instant ils ont choisi la métropole de Lyon comme territoire d’expérimentation, leur objectif est de construire un modèle pérenne qui pourrait être essaimé sur l’ensemble du territoire national.

Il y a un contrat moral entre le propriétaire et le locataire. C’est cette relation humaine qui fait la différence par rapport à une agence classique.​

Anne-Sophie Thomas

C’est là toute la force de Gestia Solidaire : un projet co-construit avec et pour les propriétaires et les locataires, dans une volonté commune de changer les choses. Les loueurs ont envie d’aider les locataires car ils ont connu des situations similaires par le passé. Ils leur apportent des prestations de qualité et en retour, les locataires sont reconnaissants et donc d’autant plus engagés dans le respect de leur location. Avec Gestia Solidaire, Anne-Sophie nous montre qu’il est possible de louer autrement. Et nous rappelle, à juste titre, qu’immobilier rime avec solidarité.

Pour découvrir Gestia Solidaire : https://gestia-solidaire.com/

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ESS ON AIR : LE REPLAY

  • [EssOnAir] Télécoop, Commown et les Licoornes prolongent leur levée de fonds

    Décidément, les coopératives ont une approche radicalement différente de l’économie. Non seulement parce qu’elles placent la coopération au premier rang de leurs valeurs d’entreprises, loin de la compétition traditionnelle en économie. Mais aussi parce qu’elles proposent des offres innovantes sur des marchés traditionnels, comme celui des télécoms par exemple. Et enfin, parce qu’elles n’ont pas peur d’utiliser les codes du marketing pour élargir leur cible de clientèle ou pour lever des fonds, comme le font leurs concurrents. Lors de leur venue chez Mediatico, c’est ce que sont venus démontrer Télécoop, premier opérateur téléphonique coopératif qui nous aide à limiter notre empreinte numérique, ainsi que Commown, la coopérative d’électronique responsable qui défend l’usage des communs et qui propose de mutualiser nos objets électroniques. Dans ce nouveau numéro de #EssOnAir, le talk-show de Mediatico qui donne la parole aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, nous recevions donc cette semaine : Marion Graeffly, co-fondatrice de TeleCoop Adrien Montagut, co-fondateur de Commown Le pitch Marion Graeffly et Adrien Montagut ont d’abord expliqué l’origine de leurs entreprises et les principaux enjeux de leur secteur d’activité : épuisement des ressources, fracture numérique, sobriété de consommation… D’où l’indispensable besoin de mutualisation de nos équipements électroniques : Marion Graeffly : « Le point de départ de Télécoop, c’est une prise de conscience : le numérique n’est pas une ressource illimitée. Il ne sert pas non plus à tout le monde, contrairement à la promesse initiale du numérique. Télécoop permet aux utilisateurs de reprendre en main leur vie numérique. Nous sommes un opérateur indépendant et nous proposons deux offres à nos clients : une offre “sobriété” et une offre “transition” ». Adrien Montagut : « Durant la crise des semi-conducteurs à Taiwan, on a demandé aux agriculteurs de consommer moins d’eau pour continuer de produire des semi-conducteurs : notre société fait déjà le choix de produire plus de smartphones et moins de nourriture. Pour sortir de cette course infinie à la croissance, Commown propose une solution : l’économie de la fonctionnalité. Notre coopérative gère un bien commun constitué par une flotte d’appareils électroniques à louer, qui elle-même constitue un stock de pièces détachées pour réparer d’autres appareils ». Le partenariat Nos deux invités ont ensuite expliqué comment Fairtec, le collectif européen de téléphonie responsable, permet à Commown et Télécoop de coopérer avec d’autres acteurs européens du numérique responsable, mais aussi d’approfondir leurs relations jusqu’à proposer désormais une offre commune, nommée TéléCommown : Adrien Montagut : « Des terminaux aux logiciels libres, Fairtec permet à nos clients de trouver dans une même vitrine des solutions numériques qui leur permettent de s’affranchir des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Amazon, Microsoft) ». Marion Graeffly : « L’offre TéléCommown, c’est une ristourne sur l’abonnement et de Télécoop et sur l’abonnement de Commown, pour rendre nos offres plus accessibles aux clients et pour dire que l’on entre de plain pied dans l’économie coopérative, tout en assurant un meilleur respect de la vie privée de chacun ». Huit levées de fonds… et un scoop : Télécoop veut lancer sa box Enfin, nos invités sont revenus sur la levée de fonds actuelle des Licoornes, du nom de ce collectif de neuf coopératives d’intérêt collectif (Scic) qui communiquent en ce moment simultanément pour lever des fonds sur Lita.co. Le collectif inclut bien sûr Télécoop et Commown. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Licoornes avaient déjà levé 300.000 euros auprès 78.000 sociétaires. Une jolie performance, mais qu’il est nécessaire de prolonger et d’amplifier : la levée de fonds devait s’achever ce 30 juin, elle va se prolonger quelques temps. Marion Graeffly : « Avec cette levée de fonds, nous voulons notamment financer nos travaux exploratoires sur le lancement de notre fourniture d’accès à internet, la Box Télécoop (c’est un scoop Mediatico, ndlr !). L’objectif est de pousser la sobriété numérique : 1 Go consommé en 4G, c’est 3 fois plus d’énergie qu’en Wifi et jusqu’à 10 fois plus que via la fibre ». Adrien Montagut : « On aimerait atteindre le million d’euros dans le cadre de cette campagne. L’idée de lancer cette levée de fonds alternative, avec des entreprises qui sont dans une démarche d’intérêt collectif et de lucrativité limitée, c’est de dire qu’il faut bien sûr investir dans les entreprises. Mais alors, faisons-le dans des entreprises qui ont du sens et qui sont tournées vers l’intérêt général ». Vous pouvez revoir cette émission Ess On Air en replay, en cliquant sur la vidéo en haut de cet article. Vous pouvez aussi revoir les précédentes éditions en cliquant ci-dessous. Voir les précédents #EssOnAir #EssOnAir, le concept L’actualité vue par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, c’est tous les quinze jours dans #EssOnAir, le nouveau talk-show de Mediatico, qui permet de voir l’actualité autrement, de porter la voix de l’ESS et de présenter l’actualité de ses acteurs. A vous de jouer Vous êtes acteur de l’ESS ? 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PORTRAIT ENGAGÉ

  • Arnaud Poissonnier, fondateur de Babyloan

    Arnaud Poissonnier, chantre de la finance du sourire, vend Babyloan à Lendahand

    Changement d’ère pour Babyloan. Fondée en 2008, pionnière du financement participatif en France, la plateforme de microfinance fondée par Arnaud Poissonnier fait désormais partie, depuis le 8 juin 2022, du groupe néerlandais Lendahand, dont le cœur d’activité est le prêt rémunéré. L’occasion pour Mediatico d’ouvrir son studio à Arnaud Poissonnier, afin de dresser, en vidéo, le portrait d’un entrepreneur social engagé et spécialiste des coups marketing en faveur de la solidarité. De la gestion de fortune à la micro-finance « Quand j’étais gamin, je voulais être prêtre », entame Arnaud Poissonnier. Déjà, le rêve d’éradiquer la pauvreté dans le monde. Né à Roubaix en 1966, son éducation et la tradition d’entraide des gens du Nord le conduisent naturellement vers les démarches de solidarité. Ses études en administration des entreprises vont toutefois l’éloigner, un temps, de ce chemin prédestiné : pendant dix ans, Arnaud Poissonnier va travailler dans l’univers de la gestion de fortune. Une école de la vie, parmi d’autres. Mais le destin le rattrape. En 2004, employé chez OBC-ABN Amro, il travaille pour l’ONG ACTED au développement d’une activité de micro-crédit, inventé par Muhammad Yunus (voir aussi son portrait). Lors d’un voyage au Tadjikistan, Arnaud Poissonnier rencontre alors une femme, que le micro-crédit avait considérablement aidée. A travers son regard, le souvenir est poignant : « On ne m’avait jamais remercié comme ça », dit-il. C’est précisément à cet instant-là qu’Arnaud Poissonnier « bascule dans la finance du sourire ». Babyloan, 50.000 familles aidées dans 30 pays Babyloan voit le jour peu de temps après, en 2008. C’est la première plateforme de « prêt solidaire », à l’heure où les termes “finance participative” ou “crowdfunding” n’avaient pas encore été inventés. Quatorze ans plus tard, Babyloan revendique 50.000 familles aidées dans 30 pays, grâce au micro-crédit. Mais la crise du Covid est passée par là et il est déjà l’heure de poursuivre l’aventure autrement. Voici donc venu pour Babyloan le temps de rejoindre Lendahand, le spécialiste néerlandais du prêt rémunéré, qui propose « d’investir dans des entrepreneurs de pays en développement et de gagner jusqu’à 7 % d’intérêts annuels ». Arnaud Poissonnier sera désormais le représentant de Lendahand en France, à la tête d’une « petite équipe française ». Implanter le marketing solidaire Dans ce portrait engagé, à la fois personnel et professionnel, Arnaud Poissonnier nous parle aussi du dérèglement climatique, de notre course effrénée à la consommation, et de son inquiétude pour l’avenir du monde qui le pousse à se définir comme collapsologue. Son inspirateur, l’astrophysicien Jacques Blamont, décédé durant le Covid, avait théorisé le « modèle de société Hollywood », qui l’a totalement convaincu. Mais Arnaud Poissonnier, c’est aussi l’homme des coups marketing au service de la solidarité. Comme avec ce record du monde de la fondue solidaire, sous les colonnes de l’ancienne Bourse de Paris. Au fond, une simple collecte de fonds pour des projets de Babyloan, à travers un évènement pour le moins original. Un coup qui a « très bien fonctionné et qui a laissé des traces incroyables », assure Arnaud Poissonnier près de six ans après cet événement (voir notre reportage en 2016 ici). Précurseur, encore et toujours Arnaud Poissonnier est également l’auteur de Adopt, un « roman solidaire ». Auto-édité fin 2020, ce thriller imaginé voilà six ans évoque… une pandémie. Prémonitoire ! Gêné par la concomitance, il a reversé une partie des recettes à la fondation Necker-Enfants Malade. L’une de ses dernières idées en date est celle d’Hacker1Village, dans sa commune de Couëtron-au-Perche (Loir-et-Cher). Quand il s’installe en 2017, il s’étonne des nombreuses maisons vides. Après la crise sanitaire, « 80 % des maisons se sont vendues en neuf mois », explique-t-il. Hélas, plus souvent à des Parisiens en quête de résidence secondaire qu’à des habitants venus pour repeupler le village. Qu’à cela ne tienne, Arnaud Poissonnier s’engage partout où il passe. Toujours prêt à donner un coup de main. En anglais, on dit “lend a hand”.

    Voir ce portrait

INFOS PARTENAIRES

  • Afrique du Sud : étude d’impact d’ampleur pour une institution de micro-finance

    C’est la plus importante institution de microfinance de développement d’Afrique du Sud qui vient de faire, pour la première fois, l’objet d’une étude d’impact majeure : la SEF (Small Enterprise Foundation), présente dans 6 régions du pays, intervient en particulier dans le Limpopo et le Cap oriental, deux des provinces les plus pauvres d’Afrique du Sud. Fondée en 1992, ses bénéficiaires sont exclusivement des femmes. La SIDI, qui appuie la SEF depuis 2017, a souhaité en 2020 évaluer l’impact de ce travail de terrain au long cours. L’étude a été accompagnée et cofinancée par le réseau de coopération internationale F3E et la Fondation Grameen Crédit Agricole, puis conduite par les cabinets Reciprocity et Alesopi Consulting représentés respectivement par Pierre Coetzer et le binôme formé par Saskia Van Crugten et Anwar Al Shami. Elle vient d’être restituée devant une centaine de personnes. « Évaluer la performance sociale et environnementale » Dominique Lesaffre, directeur général de la SIDI, a rappelé que cette étude visait aussi à « évaluer la relation entre la SIDI et la SEF autour de la performance sociale et environnementale de notre action ». L’étude a été élaborée dans « une approche mixte entre le qualitatif et le quantitatif », a pour sa part expliqué Saskia Van Crugten, du cabinet Alesopi. Cette approche permet d’assurer la complémentarité des outils d’évaluation quantitatifs et qualitatifs, afin de mieux appréhender les nuances contenues dans les données, et ainsi arriver à des conclusions solides. En Afrique du Sud, les résultats de l’étude sont positifs, a souligné Anwar Al Shami, du cabinet Alesopi, rapportant que « près de 75 % des clientes interrogées ont constaté une amélioration de leur inclusion socio-économique, de leur confiance en elles et en leur capacité à faire face aux prochaines mois, suite au financement de leurs projets apporté par la SEF. La microfinance à vocation sociale à montrer ainsi toute sa pertinence et utilité concrète, et conforte ainsi l’engagement de la SIDI en faveur de la finance solidaire. Les leçons à retenir Pour la SIDI, trois leçons sont à retenir de cette étude d’impact. D’abord, conforter sa conviction que « la microfinance permet d’améliorer le quotidien et la résilience des clients ». Ensuite, l’existence de certains effets négatifs comme les éventuels retards de paiement, qui peuvent générer des tensions au sein des groupes de clientes. L’étude a également soulevé la difficulté d’évaluer l’impact sur les inégalités de genre au sein du ménage, dans la mesure où de nombreuses femmes ne partagent pas avec leur mari, de façon systématique, leur engagement avec la SEF. Enfin, pour la SIDI, cette étude rappelle « la nécessité de standardiser la mesure d’impact au sein du secteur de la microfinance », en particulier pour éviter “I’impactwashing”. L’étude d’impact émet aussi différentes recommandations, comme, entre autres, le développement de « nouveaux canaux de paiement et d’épargne », une nouvelle méthode d’analyse des données axée sur la typologie des clientes,  ou la systématisation de la collecte de données pour que la SEF puisse analyser son impact en autonomie. Prochaine étape : la SIDI donne rendez-vous en septembre à la rencontre annuelle “Cerise+SPTF” qui réunit de nombreux investisseurs solidaires et institutions de microfinance. Ce sera l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de mesure d’impact dans le domaine de la finance solidaire. Crédit photo de couverture : Pierre Coetzer / Reciprocity

  • Rendez-vous cet été au Havre, pour re-découvrir la Halle aux Poissons

    Tiers-lieux dédié à l’écologie marine Après une première ouverture au public été 2021, la Halle aux Poissons poursuit sa réinvention pour devenir un nouveau lieu de vie, d’échanges et de convivialité au cœur de la ville du Havre. Chef-d’œuvre emblématique de l’architecture d’après-guerre, elle offre cinq murs et un toit pour faire vibrer l’écologie marine. Aujourd’hui, c’est un marché couvert avec un foisonnement d’activités : 6 projets en résidence sont accueillis toute la saison (friperie, tatoueur, artistes, fleuristes, céramiste…). On y trouve aussi aussi des expos, des ateliers, des conférences, une salle de projection. Tout s’organise autour d’un espace végétalisé, d’un bar, d’un restaurant, sans oublier sa magnifique terrasse en bord de quai. Du 18 Juin au 30 OctobreDu mercredi au dimancheDe midi à minuit Rue du Général Faidherbe 76600 Le Havre Evénements Expositions, Ateliers, Projection, Marchés, Concerts, DJ Sets Depuis le 18 juin et jusqu’à fin octobre 2022, la Halle aux Poissons propose des rendez-vous culturels et festifs (marchés, soirées, projections, expositions, conférences autour de la mer) et invite les havrais·es à rencontrer les résident·es qui proposent des solutions pour les défis collectifs du futur à inventer. Histoire du lieu Lieu de mémoire, La Halle aux Poissons participe au récit de la reconstruction du Havre. Ancienne criée pour les pêcheurs, trop longtemps délaissée, elle occupe une position stratégique permanente à l’interface entre la ville et le port, sur un site historique. Située en face du bassin du Roi, à l’endroit même où Le Havre a commencé son développement portuaire et urbain, elle trace aux yeux des havrais ce passé d’une ville nourrie par la mer et tournée vers l’avenir.             En 2018, l’appel à projet Réinventer Le Havre donne l’occasion de repenser son usage, d’imaginer de nouvelles fonctions, d’inventer son inscription dau Havre. A la frontière du quartier Saint-François, dont la typicité complète la richesse architecturale du Havre version Perret en son cœur, les lauréats* y voient l’occasion de participer à la valorisation du patrimoine architectural havrais, reconnu tant à l’échelle locale qu’internationale. *Equipe lauréate de l’appel à projet Réinventer le Havre pour la Halle aux Poissons : Encore Heureux Architectes, Atelier DD, Les Apaches et Enofi

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