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ACCUEIL » INFOS PARTENAIRES » CRESS IDF Lionnel Rainfray : « Je vais porter progressivement les valeurs de l’ESS au MEDEF »

Lionnel Rainfray : « Je vais porter progressivement les valeurs de l’ESS au MEDEF »

Par Mediatico 02/04/2021

Lionnel Rainfray, vice-président de la CRESS Île-de-France et président de France Active Île-de-France, vient d’être élu président du MEDEF dans le département des Hauts-de-Seine (92) pour un mandat de trois ans. Avec pour objectif de développer les politiques sociétales des entreprises adhérentes au MEDEF, Lionnel Rainfray entend améliorer la connaissance de l’ESS par les entreprises de l’économie lucrative.

Pour quelles raisons souhaitiez-vous devenir président du MEDEF des Hauts-de-Seine ?

J’ai accepté de candidater pour la présidence du MEDEF des Hauts-de-Seine car je pense que l’économie sociale doit pénétrer davantage le monde économique traditionnel, notamment au travers de la politique RSE. Être président du MEDEF 92 me permet de créer des ponts entre le monde patronal dans le champ lucratif et le monde de l’ESS, qui sont deux mondes que je connais bien. Je suis désormais un interlocuteur de la CRESS  Île-de-France pour le MEDEF et je peux ainsi faire passer les messages de façon plus active. Mon objectif est de faire avancer les politiques de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) auprès des adhérents du MEDEF.

Comment concilier vos engagements pour la CRESS et pour le MEDEF ?

En termes de disponibilité, j’ai pris du recul par rapport à la gestion de mon groupe, Athur. Je vais me concerter avec l’équipe d’Éric Forti, président de la CRESS Île-de-France, pour porter des mesures au sein du MEDEF national. Je vais regarder comment nous pouvons influencer et conseiller les grands groupes qui ont besoin de développer leur politique RSE. Il faut savoir qu’aujourd’hui, les entreprises sont très engagées sur les questions de transition, d’autant que c’est extrêmement porteur économiquement.

À quel point l’ESS trouve-t-elle sa place dans les préoccupations du MEDEF ?

Il y a 10 ans, le MEDEF ne connaissait même pas l’ESS, mais aujourd’hui le syndicat patronal s’intéresse beaucoup à ce modèle. La prise de conscience sur la RSE imprègne même les politiques d’embauche. Si les entreprises veulent les meilleurs salariés, elles doivent leur offrir plus qu’un salaire attractif : les personnes sont à la recherche de sens. Je vais faire en sorte de développer la vocation sociétale des entreprises en leur apportant un service d’expert. Il y a clairement des objectifs communs entre la CRESS et le MEDEF. Je vais donc porter progressivement les valeurs de l’ESS au sein du MEDEF, en m’appuyant sur des demandes précises provenant de la CRESS. Je les porterai au niveau local, puis régional et enfin national.

Quels projets communs envisagez-vous entre le MEDEF et la CRESS ?

Les entreprises adhérentes au MEDEF pourraient bénéficier de l’expertise de la CRESS, par exemple au travers d’un pôle Conseil RSE que nous pourrions mettre en place au MEDEF. Nous pourrions également organiser des colloques, ou imaginer différentes actions communes pour que nos échanges soient productifs. La CRESS Île-de-France est engagée sur le développement des achats socialement responsables, des actions communes pourraient permettre d’aller plus loin en termes de coopération entre entreprises lucratives et ESS.

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Edito

  • Dans l’ESS, l’heure est à la réconciliation, pas à la division

    Au joli mois de mai, éclosent les collectifs. Se coaliser pour revendiquer ? Voilà qui va bien à l’économie sociale et solidaire, empreinte de culture politique, sociale, syndicale, militante… A fortiori la veille de l’assemblée générale du Mouvement Impact France, avec tous les soubresauts qu’elle suscite dans le petit milieu de l’entrepreneuriat social. L’attelage de l’ESS tiraille de toutes parts ! Alors, ces collectifs : objets de tiraillements internes, ou de coalition ? Observons d’abord que les initiatives collectives citoyennes dépassent largement, heureusement, le champ de l’ESS.  Ainsi, ce collectif d’habitants qui refuse l’installation d’un pylône à antenne 5G de 25 mètres de haut, devant le moulin Robinson de Saint-Grégoire, en Ille-et-Vilaine, près de Rennes (lire ici). Ou ce collectif de parents d’élèves #OnVeutDesProfs, qui a lancé hier sa deuxième action en justice contre l’État, irrité des absences non-remplacées des professeurs de nos enfants (lire ici).  Ce dimanche, le JDD publiait aussi une tribune collective pour sauver les JO 2024 (lire ici). Un collectif d’associations et d’élus appelle en effet à la fin des querelles, suite aux scandales qui touchent plusieurs fédérations sportives. Corruption, maltraitance, harcèlement, pédophilie… Il est temps d’enterrer la hache de guerre et de laisser la justice faire son travail pour préparer la grande fête populaire au service du sport, estime le collectif.  Mais pas un mot sur les tarifs époustouflants de la billetterie-loterie. Et pas un mot non plus sur l’ambition d’en faire « les premiers Jeux Olympiques inclusifs et solidaires de l’Histoire ». Or, c’est sans doute là qu’éclatera la prochaine polémique, lorsque l’on voudra mesurer l’impact social de ces Jeux et que l’on osera poser la question : « Ces Jeux ont-ils vraiment été solidaires et inclusifs » ? En attendant, au palmarès des mobilisations collectives, l’ESS est championne, assurément. En ce mois de mai, vous pouvez signer, rejoindre ou partager l’appel de Bastien Sibille (lire ici), président de Mobicoop et des Licoornes, qui veut mettre en réseau les « acteurs de la transition écologique juste ». Déjà plus de 500 signataires en deux semaines et une rencontre prévue début juillet, pour accélérer et faire levier sur la société, en s’appuyant sur le savoir-faire et la culture coopérative. Vous pouvez aussi signer, rejoindre ou partager l’opinion du nouveau Collectif des entrepreneurs sociaux qui vient de naître (lire sa tribune dans le JDD), en opposition radicale à la nouvelle stratégie du Mouvement Impact France. Quant à ce dernier, qui tient son assemblée générale demain (lire le communiqué d’Impact France), il rassemblait justement jadis les entrepreneurs sociaux. Mais son projet d’élargissement à des entreprises plus classiques suscite de très forts remous chez les acteurs de l’entrepreneuriat social et, plus largement, de l’économie sociale et solidaire.  Pour comprendre les enjeux de ce bras de fer, qui oppose donc aujourd’hui deux collectifs d’entrepreneurs sociaux, Mediatico a interviewé la semaine dernière Jonathan Jérémiasz, porte-parole du nouveau Collectif des entrepreneurs sociaux. Une interview vidéo sans détour, où il exprime en détails les raisons de son opposition totale à ce projet d’élargissement d’un mouvement qu’il a lui-même présidé : voir son interview vidéo sur Meditico ! Mais dans ce contexte de vives tensions internes, apparaît une initiative réconciliatrice. Allez lire la tribune collective d’ESS France sur Alternatives Economiques (lire ici). ESS France est la « tête de réseau » qui regroupe derrière elle tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire en France, et qui porte le plaidoyer politique de l’ESS auprès des pouvoirs publics. Son « manifeste pour une ESS rassemblée, claire et conquérante » fait du bien.  Surtout, voici que son président Jérôme Saddier paraît aux côtés de Pascal Demurger et de Julia Faure, tous deux prétendants à la co-direction, dès demain, du Mouvement Impact France. Un billet d’opinion dans La Tribune bienvenu, co-signé de leurs trois signatures, illustré certes d’un photo-montage, mais qui envoie un signal simple : pour relever les multiples défis de notre société à bout de souffle, l’heure est à la réconciliation, pas à la division de ceux qui proposent de vraies solutions.

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