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ACCUEIL » INFOS PARTENAIRES » Impact 13 RecycLivre : la deuxième vie des livres d’occasion

RecycLivre : la deuxième vie des livres d’occasion

Par Valentin 17/06/2021
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C’est l’heure de la lecture solidaire ! À l’occasion d’un déménagement, lors d’un départ en maison de retraite ou juste en cas de grand ménage, les piles de livres à n’en plus finir prennent beaucoup de place. Si jeter un livre vous paraît inimaginable, il existe une alternative écologique et solidaire : Recyclivre. On vous emmène à la rencontre du 1er vendeur français de livres d’occasion sur internet.

David Lorrain, le fondateur de Recyclivre
David Lorrain, le fondateur de Recyclivre

Interview et vidéo proposés par Antinéa Esteban

Article réalisé par Lisa Jarry

Une entreprise sociale et solidaire basée sur l’économie circulaire

Recyclivre est le premier service de collecte de livres d’occasion gratuit à domicile à destination des particuliers, des associations, des collectivités et des entreprises. L’entreprise qui cherche à avoir un minimum d’impact sur la terre et un maximum sur l’homme, collecte, trie et revend des livres à petits prix sur internet. Les ouvrages les plus abîmés sont recyclés en pâte à papier. Les autres livres sont scannés grâce à un algorithme pointu et à la suite logiciel Bilberry Team qui évalue la probabilité de vente, guidant la gestion des stock accumulés. Les ouvrages retenus sont ensuite mis en vente sur le site internet de l’entreprise : Recyclivre.com avec un prix moyen autour de sept euros. 

RecycLivre s’inscrit dans les entreprises qui changent la norme et repose sur trois piliers fondamentaux : 

Le développement durable : Recyclivre remet en circulation des biens déjà produits et assure ses tournées en camionnette électrique.

La solidarité : l’entreprise travaille avec un partenaire, l’association ARES (devenue Log’Ins) qui emploie des personnes écartées du marché de l’emploi. Recyclivre reverse par ailleurs 10% du prix des ventes nettes à des associations qui combattent l’illettrisme.

L’économie : Recyclivre est une entreprise et non une association. La volonté de son fondateur David Lorrain a toujours été de pouvoir être autonome financièrement dans une démarche soucieuse d’allier business et impact social, grâce à des outils informatiques et algorithmes très pointus permettant d’optimiser chaque étape, de la collecte à la vente des livres. Pari réussi. En 2020, le chiffre d’affaires de Recyclivre a décollé passant de 7 millions d’euros en 2019 à 8,5 millions d’euros.

Ça fait partie de notre ADN de vouloir changer les choses.

David Lorrain, fondateur de Recyclivre

Recyclivre en chiffres

Mais comment a démarré Recyclivre ? L’idée est née alors que David Lorrain, le fondateur de Recyclivre, habitant à Paris dans un appartement trop petit, cherchait une solution pour donner ses livres facilement sans être obligé de devoir les apporter quelque part. Depuis, l’entreprise sociale et solidaire connaît un vif succès. 

La preuve en quelques chiffres :

Fondée en 2008

50 000 arbres sauvés

1.5 millions de litres d’eau économisés

3000 commandes expédiées par jour 

1,3 millions de livres vendus en 2020

2.5 millions reversés à des associations

Recyclivre a par ailleurs réalisé un audit externe et indépendant du bilan carbone de son activité grâce à PM’up, un dispositif mis en place par la région d’Ile de France qui prend en charge à hauteur de 70% les coûts des études à impact environnemental.

Pour ce faire, PM’up a pris en compte deux principaux indicateurs :

– le nombre de livres sauvés de la déchetterie ou de l’incinération 

– le nombre de personnes employées chez Log’Ins, qui réalise son activité avec le concours de personnes en grande exclusion ou en situation de handicap.

Résultat ? Recyclivre permet d’économiser 432 grammes de CO2 par livre par rapport à la production d’un livre neuf. 

Le plus grand catalogue en ligne de livres d’occasion

Avec 1 million de livres en stock, Recyclivre recense le plus grand catalogue de livres d’occasion en ligne. Si au départ, l’entreprise est passée par de célèbres sites tels qu’Amazon, la Fnac, PriceMinister ou encore Abebooks, Recyclivre a ouvert sa propre boutique en ligne en 2011, trois ans après sa création. 

Aujourd’hui 50 % des ventes se font en direct sur Recyclivre.com. La suite pour Recyclivre, c’est donc de continuer à développer sa notoriété pour que les acheteurs commandent en direct sur son site afin de soutenir une économie circulaire et éco-responsable. L’entreprise vise également à réduire le nombre de livres à jeter soit via plus de canaux de vente, soit en ayant une meilleure sélection des livres grâce à de la pédagogie et des meilleures consignes de tri. 

Mais Recyclivre ne compte pas s’arrêter là et fourmille de projets afin d’agir au quotidien sur l’environnement et l’humain. Le dernier exemple en date ? Le lancement d’un logiciel en ligne connecté un scanner manuel inclusif mis à disposition de leurs partenaires tels qu’Emmaüs, des ESAT ou encore des ressourceries afin de permettre aux personnes en insertion professionnelle ou situation de handicap de participer au tri des livres. Une belle initiative qui participe au retour à l’emploi et à une société plus inclusive.

On n’est pas obligé de choisir entre gagner de l’argent et préserver la planète, on peut faire les deux en même temps.

David Lorrain, fondateur de Recyclivre

Partager le savoir grâce à la lecture

Nous lançons donc un appel à tous ceux et celles qui ont des livres qui dorment sur des étagères… Recyclivre est présent dans sept grandes villes de France, à savoir Paris, Bordeaux, Lyon, Lille, Nantes, Strasbourg et Toulouse. Et si vous n’habitez pas dans une de ces villes, pas de problème, Recyclivre vous propose aussi d’expédier gratuitement vos livres en les déposant dans des relais colis dédiés. 

Signe d’un déploiement plus large à l’international, l’entreprise a par ailleurs ouvert une antenne à Madrid en 2017. De nouveaux lecteurs, soucieux de consommer de manière plus responsable ou aux budgets un peu serrés, sont impatients de découvrir vos lectures préférées.

Rendez-vous sur recyclivre.com pour rendre la lecture plus engagée, écologique et solidaire.

Lisa Jarry

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Edito

  • Pauvreté et climat, le combat Perlimpinpin du gouvernement

    Qui oserait dire que le gouvernement ne fait rien ? Dans la seule journée de lundi, voilà que nous ont été présentés un plan pauvreté ET un plan climat. Ou plus exactement un « Pacte des solidarités » et une « Feuille de route pour la planification écologique ». Deux pour le prix d’un. L’époque est aux rabais. En période d’inflation c’est une aubaine.  Le social et l’écologie donc, au premier rang des priorités d’Emmanuel Macron. Voilà qui devrait satisfaire l’économie sociale et solidaire, tant ces deux sujet traversent tous les engagements des acteurs de la transition écologique et sociale. Mais à y regarder de plus près, le doute est entier. Car, de longue date maintenant, les actions ne suivent pas la communication.  « Donc ce que vous proposez, comme d’habitude, c’est de la poudre de perlimpinpin », adressait Emmanuel Macron à Marine Le Pen, dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2017. La remarque mérite aujourd’hui de lui être retournée. Revenons légèrement en arrière, pour juger des paroles et des actes. Nous avons eu le Grand débat national, au temps des gilets jaunes. Les cahiers de doléance des Français ont calmé le jeu. Ouf ! Ils sont aujourd’hui sûrement très bien rangés quelque part. Nous avons eu la Convention Citoyenne pour le Climat. Avec ces 149 propositions citoyennes qui devaient, juré-craché, se traduire dans la loi. Mais 90% n’ont pas été retenues. Le Conseil National de la Refondation ? Ah oui, déjà oublié. Plus mythique que lui, tu meurs. Vendre l’essence à perte, annoncé ce week-end ? Aucune logique économique. Un tour de prestidigitation. Une décision sauve-qui-peut pour ne pas réveiller les gilets jaunes, qui dit tout de l’impuissance de l’Etat. Les Français n’y croient guère. Les pompistes n’en veulent pas. Seuls les plus grands réseaux de distribution en sortiront gagnants, en éreintant leurs concurrents. Pas les Français, victimes de l’inflation. Alors comment ne pas comprendre le ras-le-bol des associations sur le plan pauvreté, présenté avec huit mois de retard sur le calendrier initial ? « Nous craignons un nouveau plan de gestion de la pauvreté et non pas de réduction de la pauvreté », indiquait à Libération, dès dimanche, Noam Léandri, du collectif Alerte, qui fédère 34 associations et fédérations de solidarité.  Comment espérer éradiquer la misère quand 11 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, soit avec un revenu inférieur à 1.100€ par mois, relève Oxfam. L’étude sur “l’inclusion financière” de la Banque de France, publiée début septembre, ne rassurera personne. Elle pointe une nouvelle hausse de 6% du nombre de dossiers de surendettement sur un an.  Et en même temps, comment croire en cette fameuse planification écologique, remise en selle par Elisabeth Borne ce lundi ? « Alerte disparition : nous avons perdu le Conseil de la Planification Écologique », raillait la semaine dernière le Réseau Action Climat. « Rejoindra-t-il le cimetière des bidules macroniens, ou débouchera-t-il sur une feuille de route solide permettant de cadrer sérieusement la transition écologique ? », interroge pour sa part Pascal Riché dans L’Obs.  Il faut dire que l’ambition de réduire de 55% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 nécessite d’investir 30 milliards d’euros par an, ont calculé pour Bercy et Matignon les spécialistes du Secrétariat Général à la Planification Écologique. Mais où les trouver quand les caisses de l’État sont vides, à force d’avoir baissé les impôts, par dogmatisme, à marche forcée ? En attendant, la pauvreté ça coûte combien ? Le « Pacte des solidarités » présenté lundi par Elisabeth Borne, qu’elle qualifie d’ « ambitieux », marque « une augmentation de 50% des crédits dédiés à la lutte contre la pauvreté par rapport à la stratégie précédente », a-t-elle assuré.  Mais éclatée entre les prestations sociales, les bourses étudiantes, l’hébergement d’urgence, la précarité énergétique, le dédoublement des classes en zone prioritaire, le 100% santé pour les précaires et j’en passe, cette augmentation budgétaire est illisible. Et ressemble vraiment à de la poudre de Perlimpinpin.

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ESS ON AIR : LE REPLAY

  • Jérôme Saddier : « Mon sentiment se partage entre la colère et la consternation »

    Six jours d’émeutes, d’ultra violences et de destructions des biens communs qui soulagent les familles les plus en difficulté ! L’économie sociale et solidaire, qui s’affirme comme une force motrice capable de trouver des solutions sociales aux défis de nos concitoyens, peut-elle « recoudre » la République ? « Face aux événements d’aujourd’hui, mon sentiment se partage entre la colère et la consternation » C’est la question que nous avons posée à Jérôme Saddier, président d’ESS France, dans cette émission « Ess On Air » de Mediatico, qui balaie l’actualité sous le prisme de l’économie sociale et solidaire. Sa réponse : « Colère et consternation », dit-il. Face aux vandales, bien sûr. Et face à la surdité d’un gouvernement devant les maux croissants de notre société. Et de rappeler ce projet de « République de l’ESS », porté par ESS France lors de la dernière campagne présidentielle, qu’il serait si bon de porter collectivement aujourd’hui. « Aujourd’hui, nous avons besoin d’un grand plan pour la République. Et je pense que nous avons besoin d’un grand plan pour l’éducation populaire dans ce pays » Au lieu de cela, le débat a viré à l’institutionnel interne durant 4 mois. Quelle perte de temps, résume Jérôme Saddier. Faut-il revoir la Loi Hamon de 2014, qui définit l’économie sociale et solidaire ? La revoir non, mais l’évaluer, oui. Faut-il en revoir la définition dans son article 1 ? Le Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS), présidé par la Secrétaire d’État à l’ESS, Marlène Schiappa, a tranché voilà dix jours. La réponse « à l’unanimité moins une voix », dit Jérôme Saddier, est clairement non : « La définition actuelle est admise par toutes les familles de l’ESS ». « Pour le Conseil supérieur de l’ESS, il n’y a pas de sujet sur la reconnaissance de l’ESS dans la loi de 2014. Mais il y a un problème d’argent, de volonté, de structuration de l’État, de rapport aux collectivités. Il nous faut une loi de programmation budgétaire complémentaire de la loi ESS ». Quant à la question de la représentation des entrepreneurs sociaux au sein d’ESS France, exigée par la loi, elle reste entière. Le Mouvement Impact France (MIF), qui s’est élargi au-delà de son cercle historique voilà trois ans, a souhaité s’élargir un peu plus cette année au monde des entreprises à impact hors-ESS, à la faveur de la candidature de Pascal Demurger et de Julia Faure à la co-présidence du MIF. Dès lors, « la représentation des sociétés commerciales de l’ESS reste entière et pourrait être réglée dans les mois qui viennent à la faveur d’une modification des statuts d’ESS France », indique Jérôme Saddier à Mediatico. « La plupart des entrepreneurs sociaux ne sont pas ailleurs que dans les CRESS. Pour la plupart, ils ne sont pas au MIF. Parlons des chiffres : le MIF c’est 900 entreprises, moi j’en représente 220.000 ». Voilà qui bouclerait la boucle d’un riche mandat, alors qu’approche la fin de la présidence de Jérôme Saddier à la tête d’ESS France. Il nous dit pourquoi il ne se représentera pas. Il brosse rapidement le profil type d’un ou d’une successeuse éventuelle. Et il répond à une question très directe, à quelques semaines d’un remaniement gouvernemental pressenti dans la classe politique : « Si Emmanuel Macron vous appelle pour prendre le Secrétariat d’État à l’ESS, vous irez » ?

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