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A l’heure où les structures d’intérêt général s’interrogent sur la façon de défendre leur positionnement et leurs valeurs dans le monde d’après, la question des ressources qui sont nécessaires pour mener leurs actions se pose nécessairement.

“Le pro bono est un vrai levier de développement pour les associations”, estime Sonia Lourenço, directrice du développement chez Pro Bono Lab, le think tank spécialiste du bénévolat et du mécénat de compétences. Selon elle, développer un projet associatif implique des besoins financiers primordiaux, mais aussi des besoins en compétences tout aussi importants.

Illustration pour une structure qui souhaite changer d’échelle : la stratégie classique consiste à lever des fonds, mais elle doit aussi rechercher des compétences administratives, juridiques, marketing… pour réussir son changement et déployer son projet à grande échelle.

Pour Pro Bono Lab, tout le monde a des compétences et peut s’engager auprès de structures associatives. D’après le Panorama du pro bono, réalisé en 2019, 82% des structures à finalité sociale ont au moins un besoin fort en compétences, généralement  en lien avec la communication ou encore le modèle économique, souligne Sonia Lourenço.

Pour Pro Bono Lab, le challenge est d’aider les structures concernées à bien identifier leur besoin et d’aider les volontaires de Pro Bono à reconnaître la compétence à partager. Le rôle de Pro Bono Lab est donc de mettre en adéquation les volontaires et les associations.

Bénéficier d’un pro bono n’exige aucun prérequis de la part des structures, il suffit de bien paramétrer ses besoins, d’être en mesure de recevoir des bénévoles et de pouvoir les accompagner pour qu’ils partagent au mieux leurs compétences. 


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