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ACCUEIL » INITIATIVES » microDON : l’émergence d’un géant… de la collecte des centimes

microDON : l’émergence d’un géant… de la collecte des centimes

Par Mediatico 05/09/2017
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Quelques centimes peuvent-ils faire éclore l’engagement solidaire des collaborateurs ou des consommateurs ? Assurément : en leur proposant de faire de tout petits dons à des associations, saisis directement sur leur salaire ou en arrondissant à l’euro supérieur leurs achats en caisse, comme le propose l’entreprise sociale microDON. Une manière de fidéliser la clientèle ou de fédérer les collaborateurs, sur des sujets de responsabilité sociétale et environnementale.

Huit ans après sa création, microDON travaille aujourd’hui avec 80 grands groupes et une douzaine d’enseignes de distribution, souligne Pierre-Emmanuel Grange, son co-fondateur, dans cette interview vidéo accordée à Mediatico lors du 10e salon Produrable. MicroDON a ainsi collecté 1,7 million d’euros en 2016. Chapeau ! Mieux, l’entreprise espère multiplier ce chiffre par 10 dans les années qui viennent. Un géant est né… dans la collecte de nos centimes.

 

Pour aller plus loin :

  • Découvrir les différents dispositifs de microDON
  • Plus de vidéos de Mediatico sur l’engagement des grandes entreprises

 

 

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Edito

  • Emploi associatif : le nombre de contrats aidés va encore baisser de 30%

    En marge de la Rencontre des entrepreneurs de France cet été, autrement dit l’université d’été du Medef du 28 août dernier, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait eu cette petite phrase, lancée comme un ballon d’essai : « Nous sommes à presque 120.000 contrats aidés entre les PEC et les CIE pour l’année 2023, soit un niveau très supérieur à ce que nous avons connu en 2018 ou 2019. Le nombre d’emplois aidés devrait diminuer d’environ 15.000 l’an prochain, c’est un ordre de grandeur sur lequel nous travaillons encore aujourd’hui ». Soit une baisse à prévoir d’environ 15%. Nous étions donc fin août et dans l’attente, pour clarifier les chiffres, de la présentation du budget 2024 intervenu la semaine dernière. Dans l’intervalle, pas de réaction associative à l’horizon, ou presque. Dans le doute, les syndicats ne sont pas montés au créneau. Indécises, les collectivités locales non plus. Alors Olivier Dussopt a enfoncé le clou. À la massue : le projet de budget 2024 présenté la semaine dernière, qui doit encore être débattu au Parlement, prévoit finalement le financement de 82.000 contrats aidés l’année prochaine.  Allez, on sort la calculette ! Qu’entend-on par l’expression « contrats aidés » ? Ce sont des emplois remboursés à hauteur de 45% par l’Etat aux employeurs publics et associatifs – et dans une moindre mesure à quelques employeurs du secteur privé – en compensation de l’embauche de personnes éloignées de l’emploi, qu’il convient de former, d’encadrer et d’accompagner, afin de les aider à revenir progressivement sur le marché de l’emploi classique. Ces employeurs-là assurent une partie du service public de l’emploi, il est naturel que l’Etat les rémunère pour cela. Mais ?!? Que ceux qui sont bons en maths lèvent le doigt et comptent avec moi : 120.000 – 15.000 = 82.000. Ah non, tiens, ça ne marche pas. Recommence, Olivier : 120.000 – 38.000 = 82.000. Ouiiiii, bravo, tu vois quand tu veux tu y arrives ! Tu viens de supprimer 38.000 contrats aidés. Ca fait plein d’économies, c’est Bruno qui va être content. Et l’année prochaine, tu verras les fractions et les pourcentages, et tu apprendras que 100 – (82.000 / 120.000 x 100), ça fait plus de 30%. Tu es donc en train de faire baisser le nombre de contrats aidés de 30% pour l’année prochaine, bravoooo ! Les vrais chiffres de 2018 et 2019 Un petit détail quand même, Olivier : tu as dit que 120.000, c’est un niveau très supérieur à ce que nous avons connu en 2018 ou 2019. Alors je suis allé chercher dans mes vieux cahiers. Tu sais quoi ? J’ai retrouvé des chiffres très rigolos, qui montrent que tout le monde peut se tromper : 450.000 CUI-CAE étaient budgétés en 2016, puis 320.000 en 2017, puis 200.000 en 2018 et à peu près autant en 2019. Mais toi, pour 2018 et 2019, tu as dit que c’était trois fois moins. Il va falloir qu’on révise aussi les divisions et les tables de multiplication, hein Olivier !  Et puis tu as dit : « Nous sommes à presque 120.000 contrats aidés entre les PEC et les CIE ». Bon là, je retire un demi-point sur ta copie, parce que tu n’as pas bien appris ta leçon. Je rappelle que les Parcours Emploi Compétences (PEC) se déclinent aujourd’hui en deux catégories : les Contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) réservés au secteur public et aux associations ; et les Contrats Initiative Emploi (CIE) pour les employeurs privés. C’est vrai que tout ça, c’est compliqué à mémoriser. D’autant que les règles changent tous les deux ans. Mais rappelle-toi que c’est juste un petit tour de magie tout simple, qui permet à l’Etat de financer différemment les uns ou les autres alors qu’au bout du compte c’est le même public qu’on veut remettre au taf.  170.000 associations employeuses Bref, en tous les cas, je retiens que, dans ton hypothèse, on ne touche pas aux postes en apprentissage, puisque la prime de 6.000€ par an est budgétée jusqu’à la fin du quinquennat. Ni aux emplois francs, parce que les banlieues se sont un peu échauffées cet été. Ni aux postes qui relèvent de l’insertion par l’activité économique (IAE) parce que tu aimes bien les entreprises d’insertion (EI). Et comme tu as déjà décidé de réduire les crédits de l’expérimentation Territoire Zéro Chômeur comme je le disais la semaine dernière, c’est sûr, il ne reste plus que les CAE et les CIE. Après, il y a un bon journal, « Les Echos », qui pense que tout cela ne générera pas une économie très importante : entre 100 et 200 millions d’euros par an. Et encore, pas tout de suite. Mais ce n’est pas bien grave. Je suis sûr que les 170.000 associations employeuses en France ne t’en tiendront pas rigueur. Elles n’ont qu’à aller chercher des bénévoles. Ou des allocataires du RSA qui pourraient se bouger un peu plus les fesses. En tous cas, je suis sûr qu’elles sont super contentes que tu mettes, « en même temps », 1,7 milliard d’euros sur la table pour que Pôle Emploi devienne France Travail. Yesss !

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  • L’éducation publique en Inde : une promesse d’accès mais un système défaillant empreint d’idéologie

    Un haut bâtiment entouré de champs de blé et d’orge se dresse au milieu d’une plaine sans charme dans une petite ville du Bihar, l’état le plus pauvre d’Inde. Les élèves, en uniforme, se dépêchent de monter les escaliers pour rejoindre leur classe nous faisant un grand sourire au passage, tantôt curieux, tantôt surpris. Nos deux guides, Angeli et Prem, nous disent de venir les voir dans leur classe. Le directeur de l’école, Ravi, nous conduit de salle en salle pour saluer les élèves. Une vingtaine d’élèves par classe, par niveau et parfois avec des âges différents selon leur niveau, les filles d’un côté les garçons de l’autre. Nombreux parmi eux nous disent que leur matière préférée, ce sont les sciences : l’une veut devenir médecin, l’autre biologiste, un autre nous dit qu’il aime la science car c’est concret, ça explique des choses qu’il voit autour de lui. Shanti India School accueille plus de 700 élèves issus des milieux pauvres de Bodh-Gayâ dans le Bihar. La direction doit refuser des enfants par manque de moyens pour le moment : même les familles plus aisées veulent venir ici pour la qualité de l’éducation, bien meilleure que celles des écoles publiques de l’Etat. En parallèle il y a ce qu’on lit dans la presse européenne sur l’éducation en Inde. Les récentes modifications apportées au programme et aux manuels, drastiquement réduits suite au COVID-19, ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres d’une politique éducative du gouvernement qui affaiblit l’école publique. Nous avons pu observer que, malgré le “Right to Education Act” de 2009 rendant l’école obligatoire en Inde, le système d’éducation publique, en théorie accessible, reste fragile. Deux ans de fermeture pendant la pandémie l’ont encore affaibli et ont ouvert la voie à des dérives idéologiques, déguisées derrière une volonté de réforme. Face à cela, des entrepreneurs et des innovateurs refusent l’état de fait et se retroussent les manches, parfois depuis 10-15 ans. Ils imaginent des modèles d’éducation et d’enseignement en phase avec les enjeux de notre temps et avec la réalité des écosystèmes et cultures de leurs élèves. En allant à leur rencontre pendant 5 mois, nous avons voulu décentrer notre regard et questionner nos pratiques en tant que professionnels de l’enseignement. Nous avons eu la chance d’échanger avec des hommes et des femmes qui réinventent l’éducation du Ladakh au Bengale occidental, en passant par le Bihar et le Rajasthan. Vu d’Europe, on se dit a priori que la comparaison avec notre système éducatif n’est pas aisée et on imagine mal ce que les modèles indiens auraient à nous apprendre. Les besoins en matière d’éducation sont, en partie, différents de ceux que l’on rencontre en Europe et pourtant de nombreuses pratiques, questionnements et innovations ont fait écho à notre travail en France. A l’inverse, les différences que nous avons parfois notées ont été de grandes sources d’inspiration pour nous. Si nous ne devions avoir qu’un seul objectif avec ces articles sur l’éducation en Inde, ce serait de vous surprendre par la richesse des initiatives indiennes et les apprentissages et observations qui peuvent éclairer différemment nos propres réflexions européennes. Comprendre le contexte éducatif en Inde : dans quel terreau les entrepreneurs innovent-ils ? Les entrepreneurs que nous avons rencontrés s’attellent à pallier les déficiences du système d’éducation public et proposent le plus souvent des espaces d’apprentissage innovants à trois titres : D’abord, améliorer et compléter le contenu des enseignements pour qu’il soit plus en phase avec les besoins des enfants/étudiants et l’environnement dans lequel ils vivent, D’autre part, les aider à devenir des citoyens engagés et conscients des enjeux du monde qui les entourent, enfin, développer l’autonomie des jeunes pour leur permettre de s’orienter comme ils le souhaitent, indépendamment des injonctions parentales et sociétales, Ce dernier point est un critère saillant des projets rencontrés. Le système éducatif, et notamment l’enseignement supérieur, est très déceptif pour les Indiens qui sont globalement sur-diplômés par rapport aux postes disponibles sur le marché du travail, ce qui nourrit aussi un fort exode rural. Mais paradoxalement, de nombreux témoignages nous signalent que beaucoup d’Indiens diplômés ne sont pas non formés correctement par rapport à leur niveau supposé de diplôme ou aux besoins du marché du travail. Certains étudiants ou professionnels de l’éducation pointent que le taux d’alphabétisation et le taux de scolarisation élevé (notamment atteint grâce au Right to Education Act de 2009) cachent un faible niveau d’éducation d’un point de vue des compétences fondamentales. La Chambre du Commerce et de l’Industrie de l’Inde rapporte que seulement 20% des 5 millions d’étudiants diplômés chaque année trouve un emploi en Inde[1]. Cette statistique est par ailleurs corroborée par le « India Skills Report » qui évalue à 46% la proportion d’étudiants Indiens employables sur le marché du travail. De nombreux témoignages dans les écoles et parmi les étudiants soulignent un problème principal de pédagogie : les élèves sont encouragés à apprendre leurs cours par cœur, et les examens se résument finalement à recracher ce qui a été appris. Même les milieux professionnels dénoncent une inadéquation forte entre ce qui est enseigné en classe et ce qui importe comme compétences dans le monde du travail. Dès lors, une pratique extrêmement courante en Inde est de se présenter aux concours de la fonction publique même si l’on est surdiplômé pour le poste. En 2018, le concours des chemins de fers a ainsi dû gérer 19 millions de candidats pour 63 000 postes et début 2022, à la faveur de la pandémie qui renforce la quête de stabilité d’un emploi salarié[2], 35 000 postes ouverts ont attiré 12,5 millions de candidats[3]. Beaucoup des candidats ont un master alors que seul le niveau baccalauréat est requis pour présenter ce concours mais certains renoncent même aux études universitaires et investissent toutes leurs économies dans des classes préparatoires pour les examens de la fonction publique. Pendant notre voyage, nous croisons régulièrement ces jeunes qui cherchent désespérément un emploi et qui voyage pour cela à l’autre bout du pays dans des trains bondés : les périodes de concours de la fonction publique rendent la

    Barefoot College, un campus pour les pauvres par les pauvres

    Notre visite dans cette organisation, bien connue en Inde pour son rôle auprès des communautés rurales et des femmes, nous emmène au cœur des problématiques de transmission et de pérennité des entreprises sociales. Nous découvrons la réalité complexe d’un projet vieux de 50 ans dont la transformation en 2015 s’est soldée par une scission récente. Dès notre départ de Paris en janvier 2023, Barefoot College fait partie des entreprises sociales sur la liste des organisations à rencontrer. Félix a rencontré Bunker Roy, le fondateur charismatique de cette école innovante, en 2010 à Oxford, lors d’une conférence. Le rendez-vous était donc, virtuellement, pris de longue date ! C’est d’ailleurs une des premières que nous visitons pendant notre voyage lors de notre passage au Rajasthan. Barefoot College n’est pas une ONG indienne comme les autres. Créée par Bunker Roy en 1972, l’organisation souhaite dès son origine recréer des ponts entre les ruraux et les urbains. Le premier logo de Barefoot College, qui s’appelle à l’époque “Social Work & Research Center” présente deux personnes se tenant par la main, pour montrer les liens à bâtir entre les ruraux et les urbains. Cette vision initiale est fortement nourrie par l’expérience et les origines de Bunker Roy lui-même. Celui-ci crée l’association ici après avoir quitté une carrière toute tracée et prometteuse dans la fonction publique ou une grande entreprise indienne. Le jeune homme de l’époque a été marqué par son expérience de la famine dans le Bihar où il est allé apporter de l’aide autour de 1966-1967. Roy se rend ensuite au Rajasthan avec un service d’aide catholique et l’association REWARDS (Rajasthan Emergency Water and Agricultural Development Society). En creusant des puits avec des travailleurs locaux, il visite le village de Tilonia et est choqué par le niveau de pauvreté des habitants. Il réalise aussi que, si l’eau est un réel sujet pour les locaux, il y a avant tout un besoin criant d’éducation et de formation à des méthodes agricoles et de santé essentielles pour assurer le développement de ces zones. Avec quelques amis, il décide d’apporter son aide aux villages ruraux très pauvres et s’installe lui-même à Tilonia. Il s’installe dans un ancien hôpital construit par les Britanniques. Les bâtiments appartenaient alors au gouvernement et étaient utilisés comme entrepôts. Un ami en poste au gouvernement accepte de lui louer pour une durée d’un an seulement, estimant qu’il ne resterait pas plus longtemps à Tilonia. Le loyer initial était d’une roupie par an ! Et c’est ainsi que Roy fonde le “Social Work & Research Center” comme un centre de recherche, de formation et d’aide sociale. C’est ce campus, qu’après avoir vu en vidéo, nous souhaitons voir de nos yeux. Une double visite inattendue Quelques jours avant notre arrivée à Barefoot College, nous sommes dans le train qui nous rapproche d’Ajmer, entre Jodhpur, la ville bleue et Jaipur, la ville rose. En quelques sms avec nos contacts sur place, notre visite prend un tour assez inattendu. Notre premier interlocuteur, Harsh, nous répond après quelques semaines de silence et d’incertitude pour nous confirmer les détails de notre arrivée sur le campus. Nous le rassurons en lui disant que nous sommes aussi en contact avec quelqu’un d’autre dans l’organisation, Jaswanth, via une de nos amies résidant en Inde. C’est à ce moment-là que nous apprenons que tous deux ne sont plus dans le “même” Barefoot College”. L’organisation s’est scindée en deux en 2021 et deux campus cohabitent à Tilonia, à 7km de distance l’un de l’autre. L’équipe de Barefoot College International, structure créée en 2015, s’est détachée de l’organisation initiale Barefoot College. La nouvelle nous laisse perplexes et nous gêne : est-ce problématique d’aller voir à quelques jours d’intervalle deux équipes d’un même projet initial qui se sont séparées, visiblement dans des termes assez conflictuels ? nos deux contacts nous disent que non et que nous pouvons les visiter tous deux. Nous découvrons néanmoins que la scission est effectivement loin d’être pacifique et qu’un procès est en cours début 2023 pour déterminer la propriété et le droit d’usage du nom “Barefoot College”. La court de Delhi a depuis rendu son verdict et la branche “Barefoot College International” a dû cesser d’employer ce nom et s’appelle désormais “Bindi International” pour ses opérations en Inde. Ce sont ces rencontres, ces 50 années d’innovation sociale et la récente crise de gouvernance de l’organisation que nous avons voulu partager avec vous dans ce dossier. NB : dans ce dossier, nous nommons “Barefoot College International” l’organisation liée à Barefoot College jusque 2021 et Bindi International l’organisation que nous avons rencontrée qui a été renommée suite à la scission et à la décision de justice. 1) Barefoot College International, le campus indien à la conquête du monde 2) “For the poor, by the poor”, le campus historique de Barefoot College Tilonia 3) Cinq décennies d’innovation sociale au service des campagnes 4) Barefoot College, face à l’évolution de la philanthropie mondiale et la transmission à une nouvelle génération Conclusion Un cas d’école d’organisation générant un impact systémique et local sur des décennies aux prises avec des enjeux de succession, de continuité et de fidélité à ses valeurs. Pour nous, cette transmission difficile et en partie ratée pour le moment montre plusieurs choses qui feront certainement écho à différents enjeux auxquels font face les entrepreneurs sociaux en France. La figure du fondateur charismatique est un atout essentiel pour incarner la mission d’une entreprise sociale, surtout quand celle-ci est fortement militante et entend questionner le statu quo et démontrer, contre toute prédiction, que l’on peut réussir à relever d’énormes défis sociaux et environnementaux. Au moment de la transition, surtout après 50 ans d’existence, cet héritage est légué à d’autres qui se l’approprient en fonction de leur propre parcours, leurs connaissances et croyances. Des évolutions arrivent nécessairement et une part de l’héritage peut être abandonné dans le processus. Selon les mots de Rama Kummitha, pour une organisation telle que Barefoot College, il s’est s’agit à un moment donné de choisir entre deux stratégies : “sustain Lire la suite…

  • Les bifurqueurs : des étudiants de grandes écoles qui font le choix de l’ESS

    Les « bifurqueurs », de plus en plus nombreux parmi les étudiants des grandes écoles, refusent de travailler pour des entreprises qui n’en font pas assez en matière d’écologie et appellent à un sursaut face à l’urgence climatique. Ils représentent une nouvelle génération d’individus, d’initiatives et de projets audacieux qui remettent en question les modèles établis et proposent des alternatives pour créer un impact positif dans la société. Les bifurqueurs ouvrent de nouvelles voies, inspirant les dirigeants, entreprises et organisations de l’ESS à repenser leurs pratiques et à contribuer à un monde plus solidaire et responsable. Éléments de réponse avec nos intervenants : Anna Moizesz, Responsable communication de MoHo Alice David, Consultante chez YourVoice Ecoutez l’épisode du podcast : https://ensemble.aesio.fr/aesio-mag/podcasts-aesio/sens-solutions-ess#ancre8

  • Miimosa, lauréat du Prix Service B2C de la marque engagée

    Le Prix Services B2C a été décerné par l’ILEC à la plateforme MiiMOSA, spécialisée dans le financement participatif dédiée à l’agriculture, lors du Grand Prix de la Marque Engagée 2023. Florian Breton, fondateur de Miimosa, et Sophie Palauqui, responsable des pôles RSE et Marketing à l’ILEC, l’Institut de Liaison des Entreprises de Consommation, ont répondu à nos questions. Partenaire de la 6e édition du Grand Prix de la Marque Engagée, organisé par LinkUpFactory sur le salon Produrable 2023, Mediatico a eu le plaisir d’interviewer les différents lauréats en descente de scène, durant le tournage vidéo réalisé par Impact Productions. Au total, huit prix ont été remis dans différentes catégories : le Prix Startup, décerné à Mob-Ion (Christian Bruère, président) le Prix Marque & ONG, décerné à Petit Bateau (Jean-Marc Guillemet, directeur des opérations) & Water Family (Elodie Agamennone, coordinatrice) le Prix Ville & Territoire, attribué à Somme Tourisme (François Bergez, directeur, et Léa Manot, chargée de mission Tourisme de mémoire) le Prix de la Personnalité Engagée, décerné à Isabelle Aprile (Sodexo La Passerelle, CEO) le Prix de la Marque à Mission, attribué au Groupe Cheval (Jean-Pierre Cheval, président) le Prix B2B, attribué à Saint-Gobain (Isabelle Pirès, responsable marketing et développement durable, et Fabrice Desmons, International product strategy director) le Prix Services B2C, décerné à MiiMOSA (Florian Breton, fondateur) le Prix Produits B2C, attribué à Rowenta (Juliette Sicot-Crevet, directrice développement durable, et Pierre-Henry Descubes, directeur de produit International) Toutes les interviews des lauréats sont à retrouver dans l’espace Produrable sur Mediatico.fr :https://www.mediatico.fr/partenaires/produrable/

ESS ON AIR : LE REPLAY

  • Marchés publics : la filière des jouets d’occasion fragilisée par un décret

    À l’heure de la planification écologique, la filière du réemploi de jouets s’alarme : un nouveau décret supprime l’incitation faite aux mairies et aux collectivités locales d’acheter des jouets issus du réemploi pour leurs crèches, leurs écoles ou leurs ludothèques. Voilà qui fragilise le modèle économique de toute une filière de l’économie circulaire, à contre-pied d’une stratégie gouvernementale qui devrait voir les politiques publiques se tourner plus radicalement vers l’écologie. Karen Birstein, co-directrice de l’association Rejoué, réagit dans notre émission « ESS News, Le Live » à cette nouvelle donne pour sa filière. Elle explique aussi que les nouveaux circuits de collecte de jouets d’occasion mis en place par les chaines de distribution de jouets classiques mettent aussi en danger les acteurs historiques du secteur qui relèvent de l’économie sociale et solidaire. Et elle s’inquiète des retards incessants dans la mise en place de la responsabilité élargie des producteurs de jouets (REP Jouets). Enfin, en tant que chantier d’insertion, Rejoué réagit aussi à la réduction des crédits à l’emploi dans le projet de budget 2024, présenté cette semaine et qui doit encore être débattu au Parlement dans les semaines qui viennent. « ESS News, Le Live », c’est l’émission de Mediatico où vous pouvez poser vos questions en direct à nos invités sur Twitch, le jeudi à 18h !

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