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ACCUEIL » REPORTAGES » Avec Causons, les réfugiés nous enseignent leur langue d’origine

Avec Causons, les réfugiés nous enseignent leur langue d’origine

Par Sohane Nguyen-duc 06/04/2021

La langue, vecteur de partage et de lien social ? L’association Causons en est persuadée et entend bien nous en convaincre. Créée en 2017, elle nous propose de partir à la découverte de personnes exilées, mais aussi de leur langue et de leur culture. Pour cela, Causons propose des cours collectifs de langues (arabe, persan, russe, turc…) dispensés par des personnes migrantes et réfugiées qui ont été formées par l’association. « Nous proposons une formation aux enseignants, ainsi qu’un accompagnement à l’insertion socio-professionnelle où ils sont eux-mêmes acteurs du projet », explique Hélène Ramajo, présidente et co-fondatrice de Causons.

Plusieurs motivations peuvent nous pousser à suivre des cours de langues étrangères via cette association. « Il y a les personnes qui sont curieuses des langues et des cultures proposées, celles qui veulent en connaître plus sur leurs racines, ou encore les personnes qui ont besoin d’apprendre une langue pour leur travail », indique Nada Baher, coordinatrice du projet. Pour compléter les cours de langue, Causons organise aussi des événements interculturels qui permettent de nourrir les rencontres : débats, projections, ateliers cuisine du monde, découverte de pays et de cultures…

Des évènements qui ont recueilli plus de 1500 personnes

« Autour de ces cours, se nouent des liens de partage et d’amitié. Nous avons de très beaux exemples de personnes qui ont trouvé un travail après ces cours et qui ont découvert leur potentiel », se réjouit Hélène Ramajo. Le but de l’association est de participer à la construction d’une société sans barrières culturelles et de favoriser la reconnaissance des personnes migrantes, grâce au partage de leur langue d’origine. Depuis la création de Causons en 2017, plus de 160 personnes ont suivi des cours et plus de 1.500 ont participé à leurs événements.

L’association, qui agit pour l’inclusion socioprofessionnelle des personnes migrantes et réfugiées, a par ailleurs déjà formé 65 personnes. Subventionnée par la région Ile-de-France et la mairie de Paris, Causons est également lauréate de l’édition 2020 des Trophées de l’économie sociale et solidaire de la Ville de Paris. Une nomination lui permettra peut-être de se développer, à terme, dans le milieu périscolaire.

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ESS ON AIR : LE REPLAY

  • [EssOnAir] Télécoop, Commown et les Licoornes prolongent leur levée de fonds

    Décidément, les coopératives ont une approche radicalement différente de l’économie. Non seulement parce qu’elles placent la coopération au premier rang de leurs valeurs d’entreprises, loin de la compétition traditionnelle en économie. Mais aussi parce qu’elles proposent des offres innovantes sur des marchés traditionnels, comme celui des télécoms par exemple. Et enfin, parce qu’elles n’ont pas peur d’utiliser les codes du marketing pour élargir leur cible de clientèle ou pour lever des fonds, comme le font leurs concurrents. Lors de leur venue chez Mediatico, c’est ce que sont venus démontrer Télécoop, premier opérateur téléphonique coopératif qui nous aide à limiter notre empreinte numérique, ainsi que Commown, la coopérative d’électronique responsable qui défend l’usage des communs et qui propose de mutualiser nos objets électroniques. Dans ce nouveau numéro de #EssOnAir, le talk-show de Mediatico qui donne la parole aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, nous recevions donc cette semaine : Marion Graeffly, co-fondatrice de TeleCoop Adrien Montagut, co-fondateur de Commown Le pitch Marion Graeffly et Adrien Montagut ont d’abord expliqué l’origine de leurs entreprises et les principaux enjeux de leur secteur d’activité : épuisement des ressources, fracture numérique, sobriété de consommation… D’où l’indispensable besoin de mutualisation de nos équipements électroniques : Marion Graeffly : « Le point de départ de Télécoop, c’est une prise de conscience : le numérique n’est pas une ressource illimitée. Il ne sert pas non plus à tout le monde, contrairement à la promesse initiale du numérique. Télécoop permet aux utilisateurs de reprendre en main leur vie numérique. Nous sommes un opérateur indépendant et nous proposons deux offres à nos clients : une offre “sobriété” et une offre “transition” ». Adrien Montagut : « Durant la crise des semi-conducteurs à Taiwan, on a demandé aux agriculteurs de consommer moins d’eau pour continuer de produire des semi-conducteurs : notre société fait déjà le choix de produire plus de smartphones et moins de nourriture. Pour sortir de cette course infinie à la croissance, Commown propose une solution : l’économie de la fonctionnalité. Notre coopérative gère un bien commun constitué par une flotte d’appareils électroniques à louer, qui elle-même constitue un stock de pièces détachées pour réparer d’autres appareils ». Le partenariat Nos deux invités ont ensuite expliqué comment Fairtec, le collectif européen de téléphonie responsable, permet à Commown et Télécoop de coopérer avec d’autres acteurs européens du numérique responsable, mais aussi d’approfondir leurs relations jusqu’à proposer désormais une offre commune, nommée TéléCommown : Adrien Montagut : « Des terminaux aux logiciels libres, Fairtec permet à nos clients de trouver dans une même vitrine des solutions numériques qui leur permettent de s’affranchir des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Amazon, Microsoft) ». Marion Graeffly : « L’offre TéléCommown, c’est une ristourne sur l’abonnement et de Télécoop et sur l’abonnement de Commown, pour rendre nos offres plus accessibles aux clients et pour dire que l’on entre de plain pied dans l’économie coopérative, tout en assurant un meilleur respect de la vie privée de chacun ». Huit levées de fonds… et un scoop : Télécoop veut lancer sa box Enfin, nos invités sont revenus sur la levée de fonds actuelle des Licoornes, du nom de ce collectif de neuf coopératives d’intérêt collectif (Scic) qui communiquent en ce moment simultanément pour lever des fonds sur Lita.co. Le collectif inclut bien sûr Télécoop et Commown. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Licoornes avaient déjà levé 300.000 euros auprès 78.000 sociétaires. Une jolie performance, mais qu’il est nécessaire de prolonger et d’amplifier : la levée de fonds devait s’achever ce 30 juin, elle va se prolonger quelques temps. Marion Graeffly : « Avec cette levée de fonds, nous voulons notamment financer nos travaux exploratoires sur le lancement de notre fourniture d’accès à internet, la Box Télécoop (c’est un scoop Mediatico, ndlr !). L’objectif est de pousser la sobriété numérique : 1 Go consommé en 4G, c’est 3 fois plus d’énergie qu’en Wifi et jusqu’à 10 fois plus que via la fibre ». Adrien Montagut : « On aimerait atteindre le million d’euros dans le cadre de cette campagne. L’idée de lancer cette levée de fonds alternative, avec des entreprises qui sont dans une démarche d’intérêt collectif et de lucrativité limitée, c’est de dire qu’il faut bien sûr investir dans les entreprises. Mais alors, faisons-le dans des entreprises qui ont du sens et qui sont tournées vers l’intérêt général ». Vous pouvez revoir cette émission Ess On Air en replay, en cliquant sur la vidéo en haut de cet article. Vous pouvez aussi revoir les précédentes éditions en cliquant ci-dessous. Voir les précédents #EssOnAir #EssOnAir, le concept L’actualité vue par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, c’est tous les quinze jours dans #EssOnAir, le nouveau talk-show de Mediatico, qui permet de voir l’actualité autrement, de porter la voix de l’ESS et de présenter l’actualité de ses acteurs. A vous de jouer Vous êtes acteur de l’ESS ? 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