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Dans la Drôme, à l’occasion des 19e Rencontres de Die et de la Biovallée qui se tenaient ce week-end, qui sensibilisent chaque année les visiteurs sur l’impact de nos modes de vie pour envisager des alternatives et des actions concrètes à visée écologique, Mediatico a choisi de vous faire découvrir la recyclerie Trésor de Die, particulièrement active en matière d’impact social et environnemental, au travers de ce reportage vidéo.

Trésor, c’est à la fois une recyclerie et un chantier d’insertion. Sa mission première est de détourner de la déchetterie les objets dont se séparent leurs propriétaires, en les revalorisant pour les vendre à bas coût. « Tout est pesé et est ensuite dispatché en différentes sections : bois, livres, DVD, vinyles, vaisselle, cadres, valises, électronique », explique Nathalie Gueno, responsable de la recyclerie.

Des salariés employables à l’issue de leur parcours d’accompagnement

Pour effectuer ces tâches, « nous recrutons des personnes éloignées du marché du travail qui peuvent se retrouver dans cette situation pour diverses raisons : parfois elles n’ont aucune qualification, ou elles n’ont jamais travaillé, ou encore elles ont rencontré des problèmes de santé ». Le chantier d’insertion emploie en général des personnes qui viennent travailler entre 6 mois et 2 ans, afin d’effectuer les collectes, peser, trier, valoriser ou encore entreposer les objets en magasin.

« Moi j’ai fait un burn-out, j’avais du mal à rebondir. Ce travail est une bouffée d’air frais, il n’y a pas la même pression que beaucoup d’emplois classiques et on est très autonomes, on prend beaucoup d’initiatives », témoigne Nadia Salerno, employée. Dans cette recyclerie, chacun parvient à trouver sa place en fonction de ses compétences et de ses aptitudes, renchérit son collègue Thomas Cotton.

Trésor permet ainsi aux salariés d’être plus employables à l’issue de leur parcours d’accompagnement. « Nous embauchons entre 20 et 30 personnes à l’année », indique Cécile Deshayes, conseillère en insertion professionnelle pour l’association AIRE, qui pilote le projet. Et de conclure : « Des dispositifs comme ça à Die, il en faudrait beaucoup plus ! »

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