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Sept millions de tonnes par an : voilà ce que représente la production mondiale de marc de café. Un terreau très fertile pour faire pousser… des champignons ! Objectif : les vendre, bien sûr. Et créer des emplois pour des personnes éloignées du marché du travail. « Notre objectif est de concevoir des systèmes de production circulaires et solidaires, de les exploiter nous-même, puis de les distribuer », raconte Arnaud Ulrich, co-fondateur de la Boîte à Champignons, dans cette interview vidéo accordée à Mediatico aux Grands Voisins.

D’abord récolté auprès de restaurants et d’entreprises partenaires, le marc de café est ainsi confié à des personnes en réinsertion professionnelle. Elles y ajoutent des filaments de mycélium, puis l’ensemble est placé dans de petites boîtes en carton. Le tout forme un “kit” qui sera vendu à des particuliers, désireux de faire pousser eux-mêmes des pleurotes dans leur cuisine. Dans les sous-sols des Grands Voisins, à Paris, la champignonnière créée voilà quelques mois par l’association Aurore et La Boite à Champignons a déjà permis la création de deux emplois d’insertion.

Pour La Boîte à Champignons, le développement passe par la diversification. Arnaud Ulrich nous explique par exemple dans cette vidéo comment son circuit de distribution se déploie désormais auprès de différentes cibles de clientèle : un kit “à faire soi-même”, un kit pour les écoles, et même un service dédié aux entreprises, qui peuvent facilement faire de La Boite à Champignons une porte d’entrée vers des opérations de team building.

Camille Richir

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