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À l’occasion du lancement du fonds FEFISOL II 2, Dominique Lesaffre, directeur général de la SIDI, a répondu à nos questions. Ce “Fonds européen de financement solidaire pour l’Afrique” sera lancé dans les prochaines semaines et vise à soutenir la microfinance rurale et le secteur agricole en Afrique.
FEFISOL II a permis de lever 22.5 millions d’euros : c’est un succès pour la SIDI ?
Absolument. La majorité des investisseurs de FEFISOL I sont revenus pour FEFISOL II, c’est un réel succès : FEFISOL I a montré la pertinence de son approche. De plus, nous avons à nouveau mobilisé une multiplicité de financeurs, dont la SIDI qui apporte 4,8 millions d’euros, et nous avons obtenu un engagement fort de Proparco côté français et de la Banque européenne d’investissement (BEI) ainsi que de plusieurs banques territoriales sociales européennes. Nous avons même réussi à convaincre les Suisses, avec la Banque Alternative Suisse (BAS), c’est dire !
Vous apportez aussi un accompagnement technique aux projets que vous financez. En quoi consiste cet accompagnement ?
La SIDI s’inscrit depuis toujours dans une vision de l’investissement solidaire, qui intègre cette composante d’accompagnement. L’accompagnement signifie que nous répondons à des demandes formulées par les organisations locales, j’insiste sur ce point. Cela peut consister par exemple à identifier des produits financiers qui sont en adéquation avec la prise en compte du changement climatique, mais aussi à apporter un appui en matière de gestion, ou encore à définir un plan stratégique pour l’organisme que nous accompagnons.
FEFISOL est spécifiquement dirigé vers des entités agricoles et rurales. Pourquoi avoir choisi cette cible ?
Nous voyons qu’en général, les zones rurales sont plus pauvres. Notre objectif est de créer un cercle vertueux en se concentrant plus particulièrement sur les logiques de l’auto-alimentation. Il faut souligner que l’agriculture africaine n’est pas subventionnée comme l’agriculture en Europe. Elle n’est donc pas compétitive sur les marchés internationaux. Pour lui permettre de se développer, il faut donc décloisonner le secteur rural en Afrique, l’ouvrir davantage pour bénéficier de toutes les opportunités !
Retrouvez aussi notre article : La Sidi lance FEFISOL II, un nouveau fonds solidaire pour l’Afrique
Photo : Grégoire Avenel