Convaincue que la technologie peut transformer le monde, Manon Léger a fondé l’association Latitudes en 2016. Objectif de cette ingénieure de formation : « connecter le monde de l’innovation sociale et le monde de l’innovation technologique » en intervenant directement auprès des étudiants. D’emblée, elle met en place un programme pour permettre à 25 étudiants de découvrir l’entrepreneuriat social.
Au fil des ans, à travers des modules, des conférences et des programmes d’engagement, l’association informe les futurs ingénieurs et les futurs développeurs de l’impact social de leurs compétences professionnelles : analyse de datas pour la Croix-Rouge, refonte du site Internet de Médecins Sans Frontières… Avec Latitudes, chaque participant peut mettre ses compétences techniques au service d’une cause qui lui tient à cœur.
La transition écologique quasi-absente des cursus universitaires
Mais en matière d’impact, le chemin est encore long dans l’enseignement supérieur. Sachant que seuls 11% des établissements d’études supérieures intègrent les enjeux de transition écologique et solidaire dans leurs cursus. L’association Latitudes entend donc inspirer non seulement les étudiants, mais vise aussi les écoles et les universités.
Les manifestations pour le climat ou la signature du manifeste pour un réveil écologique montrent en effet que les étudiants ont une forte envie d’agir pour transformer le monde. Assurément, cette énergie peut être mise au service d’une transformation de l’enseignement supérieur et des programmes éducatifs, plaide l’association, qui s’est vu décerner un trophée de l’économie sociale et solidaire par la Ville de Paris en novembre 2019.
Latitudes cherche aujourd’hui une quarantaine d’étudiants ambassadeurs pour porter la bonne parole dans une dizaine d’écoles d’ingénieur et d’informatique. Vous vous sentez concernés ? Franchissez le pas !