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ACCUEIL » REPORTAGES » Couches Fertiles, le projet qui transforme les couches bébés en compost

Couches Fertiles, le projet qui transforme les couches bébés en compost

Par Sohane Nguyen-duc 15/02/2021

En France, 3,5 milliards de couches pour bébés sont jetées pour être incinérées ou enfouies chaque année. Pourtant, une couche met 400 à 450 ans pour se dégrader naturellement en décharge. La start-up Les Alchimistes a eu l’idée de valoriser ces déchets en développant une filière de collecte et de compostage de couches.

« Nous nous sommes naturellement orientés vers une solution de compostage parce qu’une couche bébé usagée contient 75 % de matières organiques », explique Maïwenn Mollet, directrice du programme Couches Fertiles chez Les Alchimistes. Les Alchimistes ont donc établi un partenariat avec les couches compostables Pommette, qui sont actuellement en test auprès de cinq crèches parisiennes. « Nous utilisons depuis des années des produits écologiques pour l’entretien, il nous restait comme point noir les énormes sacs de couches que l’on mettait chaque soir à la poubelle », raconte Laurence Villiers, directrice de crèche.

Une commercialisation attendue pour 2022

La startup Les Alchimistes collecte donc les couches usagées auprès des crèches partenaires pour les composter industriellement. Puis, le compost est étudié dans un cadre scientifique : cette expérimentation a en effet pour objectif de démontrer les qualités agronomiques du compost de couches, dont la vente est actuellement interdite en France, afin de permettre sa production et sa commercialisation. « Il est important pour nous de savoir que ces couches allaient servir à faire du compost et ne partaient pas en déchetterie », souligne Laurence Villiers.

Pour évaluer la compostabilité de ces couches, Les Alchimistes ont ouvert un plateau technique : le Couches Fertiles Lab, implanté sur la friche René.e à Pantin. La start-up espère ainsi passer à l’échelle industrielle et commerciale pour 2022. « Tout le personnel en crèche est très sensible à la question de fin de vie des couches, et plus largement chaque personne qui est amenée à changer un enfant, car elle voit ce déchet un peu partout », conclue Maïwenn Mollet. Le projet Couches Fertiles bénéficie du soutien de la ville de Paris et fait partie des lauréats 2020 des Trophées de l’économie sociale et solidaire de Paris.

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ESS ON AIR : LE REPLAY

  • [EssOnAir] Télécoop, Commown et les Licoornes prolongent leur levée de fonds

    Décidément, les coopératives ont une approche radicalement différente de l’économie. Non seulement parce qu’elles placent la coopération au premier rang de leurs valeurs d’entreprises, loin de la compétition traditionnelle en économie. Mais aussi parce qu’elles proposent des offres innovantes sur des marchés traditionnels, comme celui des télécoms par exemple. Et enfin, parce qu’elles n’ont pas peur d’utiliser les codes du marketing pour élargir leur cible de clientèle ou pour lever des fonds, comme le font leurs concurrents. Lors de leur venue chez Mediatico, c’est ce que sont venus démontrer Télécoop, premier opérateur téléphonique coopératif qui nous aide à limiter notre empreinte numérique, ainsi que Commown, la coopérative d’électronique responsable qui défend l’usage des communs et qui propose de mutualiser nos objets électroniques. Dans ce nouveau numéro de #EssOnAir, le talk-show de Mediatico qui donne la parole aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, nous recevions donc cette semaine : Marion Graeffly, co-fondatrice de TeleCoop Adrien Montagut, co-fondateur de Commown Le pitch Marion Graeffly et Adrien Montagut ont d’abord expliqué l’origine de leurs entreprises et les principaux enjeux de leur secteur d’activité : épuisement des ressources, fracture numérique, sobriété de consommation… D’où l’indispensable besoin de mutualisation de nos équipements électroniques : Marion Graeffly : « Le point de départ de Télécoop, c’est une prise de conscience : le numérique n’est pas une ressource illimitée. Il ne sert pas non plus à tout le monde, contrairement à la promesse initiale du numérique. Télécoop permet aux utilisateurs de reprendre en main leur vie numérique. Nous sommes un opérateur indépendant et nous proposons deux offres à nos clients : une offre “sobriété” et une offre “transition” ». Adrien Montagut : « Durant la crise des semi-conducteurs à Taiwan, on a demandé aux agriculteurs de consommer moins d’eau pour continuer de produire des semi-conducteurs : notre société fait déjà le choix de produire plus de smartphones et moins de nourriture. Pour sortir de cette course infinie à la croissance, Commown propose une solution : l’économie de la fonctionnalité. Notre coopérative gère un bien commun constitué par une flotte d’appareils électroniques à louer, qui elle-même constitue un stock de pièces détachées pour réparer d’autres appareils ». Le partenariat Nos deux invités ont ensuite expliqué comment Fairtec, le collectif européen de téléphonie responsable, permet à Commown et Télécoop de coopérer avec d’autres acteurs européens du numérique responsable, mais aussi d’approfondir leurs relations jusqu’à proposer désormais une offre commune, nommée TéléCommown : Adrien Montagut : « Des terminaux aux logiciels libres, Fairtec permet à nos clients de trouver dans une même vitrine des solutions numériques qui leur permettent de s’affranchir des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Amazon, Microsoft) ». Marion Graeffly : « L’offre TéléCommown, c’est une ristourne sur l’abonnement et de Télécoop et sur l’abonnement de Commown, pour rendre nos offres plus accessibles aux clients et pour dire que l’on entre de plain pied dans l’économie coopérative, tout en assurant un meilleur respect de la vie privée de chacun ». Huit levées de fonds… et un scoop : Télécoop veut lancer sa box Enfin, nos invités sont revenus sur la levée de fonds actuelle des Licoornes, du nom de ce collectif de neuf coopératives d’intérêt collectif (Scic) qui communiquent en ce moment simultanément pour lever des fonds sur Lita.co. Le collectif inclut bien sûr Télécoop et Commown. A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Licoornes avaient déjà levé 300.000 euros auprès 78.000 sociétaires. Une jolie performance, mais qu’il est nécessaire de prolonger et d’amplifier : la levée de fonds devait s’achever ce 30 juin, elle va se prolonger quelques temps. Marion Graeffly : « Avec cette levée de fonds, nous voulons notamment financer nos travaux exploratoires sur le lancement de notre fourniture d’accès à internet, la Box Télécoop (c’est un scoop Mediatico, ndlr !). L’objectif est de pousser la sobriété numérique : 1 Go consommé en 4G, c’est 3 fois plus d’énergie qu’en Wifi et jusqu’à 10 fois plus que via la fibre ». Adrien Montagut : « On aimerait atteindre le million d’euros dans le cadre de cette campagne. L’idée de lancer cette levée de fonds alternative, avec des entreprises qui sont dans une démarche d’intérêt collectif et de lucrativité limitée, c’est de dire qu’il faut bien sûr investir dans les entreprises. Mais alors, faisons-le dans des entreprises qui ont du sens et qui sont tournées vers l’intérêt général ». Vous pouvez revoir cette émission Ess On Air en replay, en cliquant sur la vidéo en haut de cet article. Vous pouvez aussi revoir les précédentes éditions en cliquant ci-dessous. Voir les précédents #EssOnAir #EssOnAir, le concept L’actualité vue par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, c’est tous les quinze jours dans #EssOnAir, le nouveau talk-show de Mediatico, qui permet de voir l’actualité autrement, de porter la voix de l’ESS et de présenter l’actualité de ses acteurs. A vous de jouer Vous êtes acteur de l’ESS ? 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